La fin de la fièvre blanche occidentale : Réflexions sur un phénomène en déclin

Il fut un temps où les hommes blancs, en particulier les Européens, jouissaient d’une place privilégiée dans de nombreuses sociétés asiatiques. Le terme « fièvre blanche » décrivait cette attraction quasi obsessionnelle des femmes asiatiques pour les hommes de peau claire, souvent associés à la richesse et au prestige. 

Cependant, cette époque semble révolue, et l’attrait des femmes asiatiques pour les Occidentaux, qui était autrefois aussi évident qu’incontournable, semble se dissiper petit à petit. Aujourd’hui, il est devenu clair que la fièvre occidentale blanche s’est éteinte dans de nombreuses régions d’Asie, et je vous invite à en explorer les raisons.

Une évolution des désirs et des préférences

La fièvre occidentale blanche, autrefois synonymes d’une fascination presque mystique des femmes asiatiques pour les hommes blancs, a été remplacée par un intérêt croissant pour des hommes d’origines diverses, notamment les Chinois, les Japonais, les Coréens, voire les Arabes. À l’heure actuelle, ces derniers ont beaucoup plus de succès auprès des femmes en Asie que les « poivres blancs », comme on les appelle parfois dans certains milieux. 

Ce phénomène est particulièrement visible dans des zones telles que la Thaïlande, Bali, ou encore les plages de Pattaya et Jomtien, où les préférences des femmes semblent s’être déplacées vers des hommes d’origine asiatique, et dans une moindre mesure, vers les Moyen-Orientaux. Mais il ne s’agit pas seulement d’une question de race ; l’attrait pour les hommes d’origine asiatique, par exemple, peut aussi se lier à des critères sociaux et économiques.

À cette époque, les femmes asiatiques ne dissimulaient pas leur fascination pour les hommes blancs. Cela signifiait bien plus qu’une simple attraction physique, c’était souvent perçu comme un moyen de sortir de conditions économiques modestes. Les Européens, et en particulier les Français, étaient vus comme des individus riches, qui pouvaient offrir une vie meilleure, voire un statut social supérieur. 

L’attitude des femmes vis-à-vis des hommes blancs ressemblait à une sorte de recherche de sponsors : des hommes prêts à offrir soutien financier, cadeaux et confort en échange de compagnie, de proximité et parfois même d’affection. Cependant, les choses ont changé, et ce phénomène tend aujourd’hui à disparaître, en grande partie en raison des changements économiques et sociaux dans les pays asiatiques.

L’émergence de nouveaux acteurs économiques en Asie

L’Asie, autrefois perçue comme un continent pauvre, a connu une transformation radicale au cours des dernières décennies. Des pays comme la Chine, la Corée du Sud, le Japon, ainsi que certains pays du Sud-Est asiatique comme la Thaïlande ou l’Indonésie, ont connu un essor économique qui a profondément bouleversé la hiérarchie mondiale. Ces pays ont rapidement émergé comme des puissances économiques, et la richesse asiatique est désormais bien plus visible qu’auparavant. Si les hommes blancs restaient autrefois associés à la richesse et au pouvoir en Asie, cette situation a évolué.

Un commentaire d’un expatrié vivant en Asie souligne que les femmes asiatiques semblent avoir « compris » que les Européens, et en particulier les Français, ne sont plus aussi riches qu’auparavant. La France, par exemple, est aujourd’hui un pays lourdement endetté, et la richesse relative des Européens s’est considérablement érodée au fil des années. Les nouveaux « riches » en Asie sont désormais les Coréens, les Chinois, et plus encore les Japonais, sans oublier l’influence grandissante des investisseurs du Moyen-Orient, notamment ceux des Émirats Arabes Unis. 

L’essor économique de ces régions a fait en sorte que les femmes asiatiques aient réévalué leurs préférences et leurs attentes, et elles ne sont désormais plus aussi envoûtées par la « fièvre blanche ». Ce phénomène a modifié la dynamique entre les hommes blancs et les femmes asiatiques.

La fièvre occidentale blanche : un phénomène dépassé ?

Une question que l’on pourrait légitimement se poser est celle de savoir s’il est encore pertinent de parler de la « fièvre blanche » aujourd’hui. Il semble que cette fascination des femmes asiatiques pour les hommes blancs soit de moins en moins courante, sauf dans certains milieux très spécifiques. Il faut noter que l’expression « fièvre blanche » ne se limite pas uniquement à une question raciale ou ethnique. 

Elle englobait aussi une part d’idéalisation des Européens, souvent perçus comme des individus d’une classe sociale plus élevée. Mais au fur et à mesure que les économies asiatiques ont décollé, l’attrait pour les hommes blancs, fondé principalement sur une image stéréotypée de richesse et de statut, s’est estompé.

Ainsi, on remarque aujourd’hui que de nombreuses femmes asiatiques préfèrent des hommes venant de cultures qui leur sont plus proches culturellement et économiquement. Les Chinois, les Japonais et les Coréens ne sont pas seulement des acteurs économiques majeurs dans leur propre pays, mais ils ont aussi créé un véritable marché de la consommation dans toute l’Asie. 

Les femmes asiatiques ont, par conséquent, commencé à voir en eux des partenaires potentiels plus « évolués » et financièrement intéressants. De plus, des pays comme la Corée du Sud et le Japon ont réussi à influencer l’Asie entière, notamment grâce à la culture populaire, la mode, la musique (notamment la K-pop) et bien d’autres aspects. Ces influences ont contribué à redéfinir l’idéal masculin en Asie, et par extension, à diminuer la place occupée par les hommes blancs dans les cœurs et les esprits des femmes asiatiques.

Le changement d’attitude : un jeu de perceptions et de réalités

Il est évident que les femmes asiatiques ont cessé de considérer les Européens comme les seuls porteurs de richesse et de privilèges. Aujourd’hui, les hommes chinois, coréens et japonais ont bien plus de succès en Asie. Le phénomène de la « fièvre blanche » semble avoir vécu et être en déclin. Pourtant, il existe encore des exceptions à cette règle. Il y a des régions en Asie où les hommes blancs sont encore en demande, mais dans une proportion beaucoup plus faible qu’auparavant.

Les Philippines, par exemple, sont un lieu où l’attrait des femmes locales pour les Européens, notamment les Français, peut encore se voir. Mais ces dernières sont de plus en plus attirées par d’autres hommes d’origines diverses, y compris des Asiatiques et des Arabes, sans oublier l’émergence de l’intérêt pour les Russes, dont le nombre a augmenté dans les zones touristiques comme Pattaya.

Cela s’explique en partie par la perception que les Européens, même s’ils bénéficient encore d’une certaine « prestige », ne possèdent plus cette aura d’inaccessibilité et de richesse qu’ils avaient autrefois. En réalité, ils ont été remplacés par d’autres acteurs économiques qui, même s’ils sont d’origines variées, ont su capitaliser sur la croissance économique asiatique et ont créé une dynamique différente.

Un regard critique sur les perceptions occidentales

Il est également intéressant de noter que la perception de l’Occident, en particulier de la France, par les femmes asiatiques n’est plus aussi rose qu’avant. Il est vrai que, dans certaines situations, les Européens sont perçus comme étant moins intéressants que leurs homologues asiatiques ou arabes. 

Un facteur important à prendre en compte est que de nombreuses femmes asiatiques, conscientes des réalités économiques, sont de plus en plus attirées par des hommes capables de leur offrir non seulement des expériences plaisantes, mais aussi une sécurité financière stable.

En parallèle, les critiques des hommes blancs à l’égard des femmes asiatiques n’ont jamais été aussi vives. Ces derniers se plaignent souvent de la manière dont les femmes les perçoivent uniquement en fonction de leur statut social et de leur argent, alimentant des stéréotypes qui ne correspondent plus à la réalité. Cela soulève des questions intéressantes sur les relations interraciales et l’évolution des attentes entre les deux sexes.

La fièvre occidentale blanche aujourd’hui : un déclin ou une évolution ?

Pour résumer, la « fièvre blanche » telle qu’on la connaissait semble être un phénomène révolu dans une grande partie de l’Asie. Les préférences des femmes asiatiques ont évolué, tout comme les réalités économiques qui ont modifié les attentes vis-à-vis des hommes blancs. Toutefois, cela ne signifie pas pour autant qu’il soit trop tard pour les hommes blancs de trouver leur place en Asie. Le marché est devenu plus diversifié et globalisé, et de nombreuses opportunités restent ouvertes, même si les attentes ont changé.

Ainsi, si vous êtes un homme blanc et que vous vous demandez si la « fièvre blanche » existe encore en Asie, la réponse n’est pas aussi simple qu’elle l’était autrefois. Mais ne vous y trompez pas : la fascination pour l’Occident est loin d’être disparue. Elle s’est juste transformée en une quête plus sophistiquée et plus sélective de ce que l’on attend d’un partenaire. Alors, peut-être que la « fièvre blanche » a changé, mais elle n’est pas totalement éteinte.

En conclusion, même si l’Europe perd de son attrait face à la montée de puissances asiatiques, il existe encore un espace pour les hommes blancs. Mais il est essentiel de comprendre que

ce phénomène a évolué. La « fièvre blanche » d’antan ne fait plus rêver comme avant, mais reste encore une part de l’imaginaire collectif de nombreuses femmes asiatiques.