argent donné avant décès, Faut-il tout claquer avant de clamser ?

Vous avez sûrement entendu parler de ceux qui pensent qu’il faut tout flamber avant de passer de vie à trépas, ces personnes qui, à la fin de leur vie, ont l’idée de tout dépenser sans se poser de questions. Mais est-ce réellement une vision de la vie valable ? Faut-il se donner pour mission de consommer sans réfléchir ou au contraire, faut-il opter pour une approche plus raisonnée et accepter l’idée que l’argent donné avant décès peut avoir un impact important ? 

C’est une question qu’on se pose de plus en plus, notamment avec les pressions sociales sur l’image et la réussite matérielle. Aujourd’hui, on va se pencher sur cette question cruciale, tout en examinant les diverses options qui s’offrent à nous quand le temps devient limité.

Le contexte : un voyage en Thaïlande

L’histoire commence dans un coin paradisiaque de la Thaïlande, à Jomtien près de Pattaya. Imaginez, c’est une matinée ensoleillée. Le ciel est bleu, et l’air est chaud. J’y suis, et je me trouve en train de marcher vers le nord. Il est 9h30 du matin, et la question qui m’occupe l’esprit est simple : faut-il vraiment tout claquer avant de mourir ?

Je suis là, en plein cœur de la Thaïlande, et je dois bien avouer que je suis plus intéressé par la mer, le ciel bleu et la liberté que par l’achat de la dernière montre de luxe ou d’une voiture extravagante. Et pourtant, il existe toujours une partie de la société qui valorise cette quête de consommation, ces signes extérieurs de richesse. Mais est-ce vraiment ce qu’il y a de plus important dans la vie ? Quand on y réfléchit, l’argent donné avant décès, ou plutôt la façon dont on le dépense, mérite d’être analysé en profondeur.

Option 1 : Flamber pour impressionner

L’option la plus évidente, pour ceux qui veulent tout dépenser sans se poser de questions, c’est de flamber jusqu’au dernier centime. Après tout, pourquoi se priver quand on peut vivre dans le luxe et s’offrir ce qu’on veut ? Pourquoi ne pas investir dans des montres en or, des chemises en lin, des souliers Gucci, et s’afficher avec une Rolex au poignet ? « Vas-y, claque tout, car au final, qui te verra ? » Voilà le genre d’argument que l’on pourrait entendre si on décide de dépenser sans compter.

Sauf que pour moi, cela n’a absolument aucun sens. Jamais je ne me suis senti attiré par les signes extérieurs de richesse. Ce n’est pas mon style. De toute façon, quand on vit une vie de voyage et d’aventure, ce n’est pas une Rolex qui fait de vous une personne intéressante. Ni une voiture de luxe, ni même un appartement de 500 mètres carrés. Moi, ce qui me parle, ce sont les choses simples de la vie : l’océan, la nature, les endroits authentiques. Des choses qui ne sont pas forcément liées à l’argent, mais à la liberté et à l’expérience vécue.

Je vais être honnête : l’argent, pour moi, ne sert pas à acheter des biens matériels mais à m’offrir des expériences, des moments de liberté. Quand je parle d’argent donné avant décès, je pense davantage à la façon dont on choisit de le dépenser pour profiter de la vie. Pas dans des biens matériels inutiles, mais dans des choses qui nous apportent réellement du bien-être.

L’appel de la simplicité

Les personnes qui cherchent à accumuler des objets de valeur, à impressionner avec des accessoires de luxe ou à afficher leur richesse n’ont, pour moi, pas compris une chose essentielle : la véritable richesse, c’est celle des expériences. Acheter une montre coûteuse ne me permettra jamais d’être plus heureux. 

En revanche, avoir la possibilité de m’offrir une vie simple, pleine de voyages et de moments de qualité, ça, c’est précieux. Parce qu’au bout du compte, tout ce que tu possèdes ne t’accompagnera pas dans la tombe, mais tes souvenirs, tes voyages et les moments passés avec des gens que tu aimes, c’est ça qui compte vraiment.

Dans cette première option, je vois un piège : celui de se laisser aveugler par les apparences et de penser que l’accumulation de biens matériels va combler un vide intérieur. Mais ce n’est pas la voie que je choisis. Au contraire, je préfère vivre de façon modeste et investir dans ce qui compte réellement pour moi : la liberté.

Option 2 : Le mode de vie minimaliste

Si l’option 1 c’est celle de dépenser sans compter, l’option 2, quant à elle, c’est celle de la rigueur financière extrême. L’idée ici, c’est de se dire qu’on va garder chaque centime pour soi, ne rien dépenser, vivre comme un « crevard », voire se priver de tout plaisir pour économiser un maximum d’argent avant de mourir. Cette option peut aussi avoir ses partisans, notamment ceux qui ont peur que leur argent donné avant décès ne soit gaspillé dans des dépenses inutiles.

Mais pour moi, vivre ainsi, c’est vivre dans une misère spirituelle. Pourquoi économiser chaque euro, vivre dans la privation et se priver de tout plaisir, tout en accumulant une richesse qui finira par ne servir à rien ? Bien sûr, la sécurité financière est importante, mais la vie est courte. Pourquoi ne pas en profiter pour vivre des moments précieux, des expériences inoubliables ?

Je suis d’accord que la simplicité est parfois la clé du bonheur, mais être un « rat de bibliothèque », qui ne profite de rien et qui garde ses sous pour un avenir incertain, ce n’est pas mon truc. La vie est déjà pleine de contraintes, pourquoi se rajouter cette restriction supplémentaire ? Bien sûr, il y a des moments où il faut être raisonnable, mais il ne faut pas oublier que l’essence de la vie réside dans la liberté d’en profiter à son propre rythme.

Argent donné avant décès : une question de légitimité

Ce qui me dérange dans ces deux options extrêmes, c’est qu’elles négligent un aspect essentiel de l’argent : il peut être utilisé pour aider les autres, créer des liens, et même préparer un héritage qui bénéficiera à ceux qui restent. L’idée de « cadeau dargent quelles conséquences sur votre succession » est un point crucial à prendre en compte. Une donation prématurée peut avoir des effets à long terme. Les parents qui laissent tout à leurs enfants avant leur décès ne savent pas toujours ce que cela implique d’un point de vue fiscal et familial.

Certains pensent qu’en distribuant tout leur argent avant de mourir, ils évitent les taxes successorales, mais il faut savoir qu’il existe des règles strictes en matière de donation et de succession. La question n’est donc pas seulement de savoir comment dépenser ou épargner, mais aussi de réfléchir aux conséquences légales de ces décisions. C’est là qu’une planification successorale devient essentielle.

Une troisième option : l’équilibre entre profiter et investir

Il existe une troisième option, moins radicale, mais tout aussi intéressante : c’est celle qui consiste à trouver un équilibre entre profiter de la vie tout en planifiant l’avenir. On peut dépenser de l’argent pour vivre pleinement, tout en prévoyant ce qu’on va laisser derrière soi. Par exemple, au lieu de claquer tout son argent dans des objets de luxe ou dans des plaisirs éphémères, on peut investir dans des projets qui nous tiennent à cœur, soutenir des causes importantes, ou aider ceux qui en ont besoin.

Dans cette troisième option, il ne s’agit pas de se priver, ni de gaspiller. C’est un juste milieu, où l’on se donne la possibilité de profiter de la vie tout en pensant à ce qui se passera après notre départ. L’argent donné avant décès peut ainsi prendre un autre sens : celui de transmettre un héritage qui a du sens, qui servira à faire grandir des projets ou à aider des personnes qui en ont réellement besoin.

Conclusion : l’argent donné avant décès, une question de choix

Que ce soit pour flamber sans compter ou pour vivre de manière minimaliste, l’argent donné avant décès est un choix profondément personnel. La clé réside dans la manière dont on gère sa richesse et dans la façon dont on pense à l’avenir. Mais dans tous les cas, il est essentiel de comprendre qu’un équilibre est nécessaire.

Vivre dans l’excès ou dans la privation ne mène nulle part. Ce qui compte, c’est d’avoir une vie riche en expériences, en voyages, et en moments authentiques, sans se laisser séduire par des possessions matérielles qui ne feront que prendre de la place. La vraie richesse, ce n’est pas celle qu’on possède, mais celle qu’on partage et qu’on transmet.

Alors, la prochaine fois que vous vous demandez « où sadresser où » pour gérer votre argent, pensez à ce que vous voulez vraiment dans votre vie. Rappelez-vous que la véritable richesse, c’est la liberté. Et ça, personne ne peut vous l’enlever, même après votre décès.