WGTOW (Women Going Their Own Way) : Une Révolution Silencieuse et Radicalement Lucide

Dans un monde où les normes du couple traditionnel s’effondrent sous le poids de contradictions historiques, une nouvelle voie s’ouvre : celle des femmes qui, comme certains hommes avant elles, décident de tourner le dos aux attentes sociétales imposées. Ce sont les WGTOW – Women Going Their Own Way – littéralement : les femmes qui prennent leur propre chemin. Un choix assumé, clivant, et souvent mal compris. Mais est-il légitime ? Est-il honorable ? À en juger par l’évolution des relations hommes-femmes et par la déchéance du modèle romantique occidental, il ne fait aucun doute que ce mouvement est non seulement pertinent, mais salutaire.

La légitimité du WGTOW face au MGTOW

Commençons par l’essentiel : differences entre mgtow et WGTOW. Les hommes MGTOW (Men Going Their Own Way) se sont extraits de la matrice romantique pour éviter le piège du mariage, du divorce, de la pension alimentaire, et d’une société gynocentrée qui les ruine financièrement et psychologiquement. Le WGTOW partage cette logique de refus, mais depuis l’autre rive : celle des femmes qui ne veulent plus vivre en couple, ni s’encombrer d’hommes qui, à leurs yeux, n’apportent plus rien – sauf des contraintes.

Les femmes WGTOW refusent la maternité imposée, la dépendance émotionnelle, la corvée domestique, la charge mentale, et la prison affective qu’est souvent la vie de couple. Elles construisent leur propre vie, seules, autonomes, parfois avec des partenaires ponctuels, mais sans concession ni engagement. Le couple est mort. Et le WGTOW le célèbre.

L’effondrement de la séduction et de la romance

Le modèle occidental du couple repose sur un socle fragile : l’amour romantique. Héritage direct d’une longue tradition chrétienne, il postule que l’union de deux âmes serait sacrée, transcendante, et non monétisable. C’est une illusion qui a coûté cher à plusieurs générations. Elle repose sur un mensonge : que le plaisir et l’engagement sont compatibles, que la séduction est une forme d’expression naturelle, et que le couple est une norme indépassable.

Or, en réalité, la séduction n’est qu’un artifice hypocrite. Un gaspillage monumental d’énergie, de temps et d’argent pour atteindre un but bien connu : satisfaire des besoins biologiques basiques. Les hommes veulent louer un corps ; les femmes veulent monétiser leur valeur. Et pourtant, ce simple constat déclenche l’hystérie des bien-pensants. Dire la vérité, aujourd’hui, c’est risquer l’excommunication sociale.

Vers une société de la transaction assumée

Dans cette perspective, il est urgent de repenser les interactions hommes-femmes selon un nouveau paradigme : celui de la transaction. Le modèle de la « putification » de la société – entendez par là la reconnaissance du court terme, de l’échange direct et honnête entre services et plaisirs – n’a rien d’immoral. Il est logique, fonctionnel, et surtout, consensuel.

WGTOW comme MGTOW aspirent à une société où la séduction disparaît, où les invitations au restaurant, la galanterie, et les faux semblants n’existent plus. À la place : une entente claire, un contrat implicite ou explicite, une interaction rapide et sans engagement, débarrassée du vernis religieux et romantique. Un système où chacun connaît ses droits, ses désirs, et ses limites. Où « utiliser vos informations personnelles provenant » de profils, bases de données, et agents intelligents permettrait un matching parfait et instantané.

L’avenir : IA, réalité augmentée, et sexualité fluide

Ce monde, loin d’être une dystopie, est à portée de main. Grâce à l’intelligence artificielle, à la blockchain, à la réalité augmentée et aux lunettes connectées de type Google Glass, les hommes et les femmes pourront bientôt scanner leur environnement pour savoir qui est disponible, pour quoi, à quel tarif, avec quelles préférences, antécédents médicaux, et même – pourquoi pas – les évaluations d’anciens partenaires.

Imaginez un monde où vous marchez dans la rue, et votre agent IA vous signale qu’une personne devant vous est ouverte à une interaction short time, compatible avec votre budget, vos critères esthétiques et vos attentes. Plus de temps perdu. Plus de frustrations. Plus d’arnaques à la relation. La technologie met fin à la comédie sociale. Et le WGTOW, dans cette révolution, trouve une place de choix.

Le WGTOW : incarnation de la vraie émancipation féminine

Contrairement à certaines figures du féminisme occidental, les femmes WGTOW ne cherchent pas à punir les hommes ni à se venger d’un passé. Elles ne cherchent pas à les dominer, ni à les contrôler. Elles ne veulent tout simplement plus d’eux – ou seulement à la carte, dans des conditions bien précises. C’est en cela qu’elles sont les vraies féministes. Libres de tout : de l’homme, du couple, du carcan maternel et des jugements moraux.

L’émancipation véritable n’est pas dans la revendication, mais dans l’indifférence. Pas dans l’égalité artificielle, mais dans la séparation assumée. Une femme WGTOW ne veut pas « faire comme un homme ». Elle veut ne plus dépendre de personne. Elle veut vivre, seule, construire son business, voyager librement, et avoir des hommes quand, et seulement quand, elle le décide.

Les illusions mortelles de l’amour occidental

Le système romantique occidental repose sur des dogmes anciens, nés de la séparation esprit/corps, âme/chaire, pensée/action. Une vision héritée de Socrate, amplifiée par Jésus-Christ, et institutionnalisée par deux millénaires d’Église et d’État. Cette vision rejette l’idée même que le corps puisse avoir une valeur monétisable, que les plaisirs puissent se payer, que l’amour puisse être une transaction.

On entend encore souvent : « Le vrai amour n’a pas de prix », « On ne peut pas acheter l’amour », « Les sentiments ne s’achètent pas ». Ces phrases ne sont pas des vérités : ce sont des croyances. Des axiomes religieux, hérités d’une époque où l’homme devait souffrir pour mériter le paradis. Mais nous ne sommes plus au Moyen Âge. Il est temps de sortir de la secte. Et le WGTOW est une sortie de secours pour celles qui en ont compris les pièges.

Une nouvelle forme de justice entre les sexes

Dans cette société transactionnelle, la justice est restaurée. L’homme paye, la femme fournit un service, ou inversement. Chacun est libre de fixer ses conditions. Il ne s’agit plus de manipuler, de séduire, de faire semblant. Les femmes ne sont plus des instruments de reproduction et de fidélité domestique. Les hommes ne sont plus des portefeuilles sur pattes. On redonne au corps sa juste place : un outil d’échange, une interface de plaisir, un bien de consommation libre et consenti.

Le WGTOW, loin d’être une réaction misandre ou nihiliste, est une affirmation d’équilibre. C’est la fin du parasitisme romantique, de l’arnaque au mariage, de la prise d’otage émotionnelle qu’est devenue la vie à deux.

Une société à repenser intégralement

Dans une telle société, plus de séduction, plus de promesses creuses, plus d’espoir vendu en emballage rose. Une société où « pour personnaliser les publicités que nous » voyons chaque jour, les systèmes prédictifs devraient savoir ce que nous voulons vraiment : pas des bougies, des cœurs et des bagues, mais du concret. Du court terme. De l’honnêteté brute.

Les femmes WGTOW incarnent ce changement. Elles refusent d’être des esclaves affectives ou des instruments de reproduction. Elles assument leur sexualité sans honte, leurs préférences sans filtre, leur indépendance sans culpabilité. C’est une claque violente dans le visage du féminisme bourgeois occidental, qui rêve encore d’un prince charmant socialement correct. Le WGTOW veut juste vivre sans masque.

Conclusion : La fin d’une ère, l’aube d’une autre

Le WGTOW n’est pas une mode. C’est une nécessité historique. C’est l’équivalent féminisé d’un mouvement qui a vu le jour chez les hommes il y a des années, et qui n’a cessé de croître à mesure que les illusions se sont effondrées. Le couple occidental, tel qu’il a été conçu, est une impasse. Une impasse basée sur la culpabilité, la dépendance, la manipulation, et le parasitisme affectif.

Dans ce chaos, les femmes WGTOW ne sont pas les ennemies des hommes MGTOW. Elles sont leurs sœurs d’armes. Elles veulent la même chose : vivre libres. Elles refusent le chantage émotionnel, le piège du romantisme, la dictature du « vivre à deux ». Elles préfèrent vivre seules, ou en interaction transactionnelle, fluide, honnête.

La société de demain ne sera ni patriarcale, ni matriarcale. Elle sera post-romantique, technologique, transparente. Les agents IA négocieront pour

nous. Les Google Glass nous diront qui est disponible, à quel prix, pour quel service. Les WGTOW, comme les MGTOW, y auront toute leur place. Ils seront les pionniers d’un monde sans hypocrisie, où chacun pourra choisir – vraiment – sa propre voie.

Et ce jour-là, les illusions tomberont. Enfin.