La femme papesse intouchable de France : Réflexions sur l'amour, l'âge et les relations en Europe et en Asie

Les rapports entre hommes et femmes en Europe, notamment en France, ont évolué de manière significative au cours des dernières décennies. De plus en plus d’hommes, notamment ceux en quête d’une relation amoureuse, constatent une réalité qui leur échappe totalement : l’écart entre la perception qu’ils ont d’eux-mêmes et ce que les femmes attendent réellement d’eux. 

Un phénomène de déni est clairement visible parmi certains hommes européens, notamment ceux qui se retrouvent rejetés par les femmes françaises, qu’ils appellent souvent « les papesses intouchables ». Mais qu’en est-il réellement de cette situation ? Est-ce un déclin inévitable de la société occidentale, ou y a-t-il des solutions ailleurs ?

La désillusion des hommes européens

Un homme en particulier, un certain Ludo Angelo, exprime sa frustration à travers une vidéo. Il se trouve à Wahin, une petite ville d’Asie du Sud-Est, loin des préoccupations de l’Occident. Tout en sirotant un café en bord de mer, il aborde une question qui semble hanter un grand nombre d’hommes âgés en Europe : pourquoi les femmes françaises semblent-elles si inaccessibles ? 

Le problème qu’il soulève est simple, mais intense : il ne comprend pas pourquoi il n’arrive plus à séduire les jeunes femmes françaises, ces « papesses » d’une époque révolue. En effet, les papesses d’extrême Occident, avec leur statut social, leur indépendance et leur beauté inaccessibles, semblent devenir des figures de pouvoir quasi divines, intouchables.

Ludo, à 54 ans, se sent visiblement en décalage avec les attentes de ces femmes. Il raconte avec amertume qu’à cet âge, il est devenu difficile de plaire aux jeunes femmes de moins de 30 ans. Il est convaincu que les hommes de plus de 40 ans, voire même 35, sont perçus comme trop vieux pour prétendre à l’attention des femmes jeunes et séduisantes. Selon lui, l’attractivité se mesure aujourd’hui non seulement par l’apparence physique mais aussi par la jeunesse, et pour un homme vieillissant, il semble qu’il ne reste plus qu’à accepter la réalité : il n’est plus dans la course.

L’homme européen moyen de plus de 50 ans, explique-t-il, ne parvient plus à attirer les femmes de son âge ni celles de la génération suivante. Il ne s’agit pas de se résigner, mais bien de réaliser qu’un changement s’est produit dans les rapports de séduction et d’amour. 

En effet, selon lui, l’âge joue un rôle majeur dans la perception que les femmes ont des hommes : à 54 ans, la séduction est reléguée au second plan. Les jeunes femmes, notamment celles de moins de 30 ans, ne cherchent plus des partenaires de cet âge-là, à moins qu’il ne s’agisse de questions de statut social et de pouvoir économique.

La femme papesse et le pouvoir de la jeunesse

Le terme de « femme papesse » désigne un phénomène bien particulier dans les sociétés modernes : la montée en puissance des femmes au sommet de la hiérarchie sociale et économique. Dans une époque où la féminité, l’indépendance et la beauté sont devenus des critères presque inaccessibles, les femmes jeunes et séduisantes deviennent des figures quasi mythiques, des papesses modernes régnant sur un univers où leur pouvoir de séduction semble avoir atteint des proportions démesurées.

Les femmes françaises, selon Ludo, sont devenues des papesses intouchables. Elles sont souvent perçues comme inaccessibles non seulement à cause de leur beauté, mais aussi de leur statut social. Cette image des femmes modernes, indépendantes et totalement maîtresses de leur destinée, fait écho à une réalité où la majorité des hommes âgés, même dans la cinquantaine, ne trouvent plus de place à table. 

Ils se retrouvent face à une génération de femmes qui choisit ses partenaires avec des critères de plus en plus sélectifs. De fait, ceux qui n’ont plus ce charisme ou ce statut de « mâle alpha », ceux qui sont vieillissants, doivent se résoudre à l’idée que leur place dans le jeu de la séduction est derrière eux.

Le déni et la confrontation à la réalité

La situation devient encore plus complexe lorsque certains de ces hommes tentent de nier leur âge et leurs changements physiques. Ludo mentionne qu’ils continuent à s’imaginer jeunes et désirables, en dépit de signes évidents du contraire. Un homme de 54 ans qui s’imagine encore séduire une femme de 25 ans est un exemple frappant de ce déni. L’âge, bien qu’il soit difficile à accepter, reste une réalité que le corps et la nature rappellent inévitablement. 

Ainsi, un homme de 54 ans qui se croit toujours capable de séduire une jeune femme de 25 ans se ment à lui-même. Il peut être bien entretenu, avoir un corps qui se maintient grâce à des efforts réguliers, mais il ne pourra jamais tromper la jeunesse.

Une autre réalité en Asie : le mythe du sugar daddy

Face à cette déception des rapports sociaux en Europe, beaucoup d’hommes se tournent vers l’Asie, à la recherche d’une nouvelle chance. Ludo, par exemple, s’est installé à Wahin, en Thaïlande, et semble avoir trouvé une réponse à sa quête. Loin de la froideur des relations européennes, il évoque la possibilité d’établir une relation avec une femme plus jeune, mais dans des termes plus pragmatiques.

En Asie, la jeunesse et la beauté restent des critères de séduction, mais l’argent joue un rôle central. Il parle de la réalité de l’homme européen vieillissant qui peut encore séduire, mais dans un contexte où il doit assumer son rôle de « sugar daddy ». À Bali, en Thaïlande ou ailleurs, les jeunes femmes peuvent être prêtes à s’engager avec un homme plus âgé à condition qu’il leur assure sécurité financière et confort. 

Si l’on prend la biographie de la papesse jeanne, il est intéressant de voir comment une femme, avec un pouvoir et une autorité presque divine, a eu la capacité de marquer son époque. Une femme papesse dans ce sens précis exerce non seulement un pouvoir social, mais aussi une influence énorme sur ceux qui l’entourent. Dans le cas de ces jeunes femmes d’Asie, leur pouvoir dans une relation est aussi lié à une transaction où la beauté et la jeunesse sont contrebalancées par une forme de dépendance économique.

Les femmes d’Asie, contrairement à celles d’Europe, ne sont pas encore touchées par le même phénomène de « papesses intouchables ». Elles sont encore plus accessibles à l’idée de relations avec des hommes plus âgés, en particulier si ces derniers peuvent offrir une certaine sécurité financière. 

Mais comme Ludo le souligne, il ne s’agit pas seulement de « payer » pour une relation, l’homme vieillissant peut aussi retrouver une certaine forme de satisfaction en ayant une relation avec une jeune femme qui l’admire et lui accorde de l’attention. Cependant, cette dynamique repose sur une transaction claire et pragmatique.

Histoire de la papesse jeanne : un exemple d’ambiguïté

En fait, cette situation nous rappelle un autre aspect fascinant de l’histoire européenne, celui de la papesse Jeanne. Selon la légende, Jeanne aurait occupé le trône papal sous le nom de Jean VIII, après avoir déguisé son sexe pendant des années. L’histoire de la papesse est un exemple de pouvoir féminin inattendu et renversant. Elle incarne une ambiguïté où, malgré sa position de pouvoir au sommet de l’Église, elle est une figure marginale, quasi inédite dans l’histoire des papes. Cette dualité entre pouvoir, désir et manipulation reste un thème éternellement présent dans les relations humaines et les jeux de pouvoir entre hommes et femmes.

Le rôle de l’argent et du pouvoir : une équation complexe

Ce qui est essentiel à comprendre dans cette quête des hommes âgés, c’est que le pouvoir dans la relation n’est pas seulement basé sur l’apparence physique. Les femmes qui recherchent des hommes plus âgés, comme celles qui s’intéressent aux « sugar daddies », sont souvent à la recherche d’une forme de sécurité économique, de confort matériel. 

Cette dynamique fait écho à la recherche du pouvoir dans l’histoire de cette papesse jeanne. Une femme papesse, dans ce sens, n’est pas seulement une figure religieuse ou politique, mais elle devient aussi une métaphore d’un pouvoir discret mais percutant dans les relations humaines.

Dans ce monde globalisé où les hommes et les femmes interagissent souvent selon des critères de pouvoir et de richesse, il devient de plus en plus difficile de naviguer entre ces attentes sociales. Que ce soit en France ou en Asie, les rapports de séduction ont radicalement changé. Les femmes sont devenues des papesses intouchables, et les hommes doivent désormais jouer un tout autre jeu.

Conclusion

En fin de compte, l’amour et les relations sont des constructions sociales complexes, où les critères de beauté, de pouvoir et de richesse façonnent nos interactions. La quête de l’amour véritable, pour un homme de 54 ans ou même plus jeune, reste un défi de plus en plus difficile à relever dans l’Occident moderne. Les femmes papesses, avec leur beauté et leur statut intouchables, semblent dominer l’imaginaire collectif, laissant peu de place à ceux qui ne peuvent

pas offrir quelque chose de plus. Mais l’Asie, avec ses propres codes, semble offrir une alternative pragmatique pour certains. Mais derrière cette alternative, la question persiste : quel est le véritable prix à payer pour l’amour et la compagnie ?