Peut-on vraiment survivre en couple en Thaïlande ? Autopsie d’une illusion occidentale

La question mérite d’être posée sérieusement : un couple thailande, est-ce que ça peut vraiment tenir la route ? On ne parle pas de vacances romantiques à Phuket ou d’un petit tour dans les îles en mode Instagram. Non, on parle d’un vrai couple, un mec et une nana qui s’installent en Thaïlande avec l’idée de vivre, d’aimer, et de bâtir quelque chose. Une illusion grotesque pour beaucoup. Et pour cause : l’expérience est souvent un crash en règle.

L’erreur classique : venir à deux, penser que tout va bien se passer

Prenez un exemple simple : une jeune Française, 26 ans, jolie, ancienne gymnaste, sportive, indépendante, un peu trop sûre d’elle. Elle débarque avec son mec en Thaïlande. Trois mois plus tard, elle commence à sentir que quelque chose cloche. Ce n’est pas une histoire fictive. C’est la réalité d’un nombre croissant de couple thailande qui partent dans ce rêve d’expatriation à deux… pour mieux exploser en plein vol.

Le problème, c’est que ces femmes-là viennent avec un mode d’emploi occidental : égalité, indépendance, féminisme, “on partage tout”, et j’en passe. Ça peut fonctionner à Paris. À Chiang Mai ? Moins sûr. Parce que les règles du jeu ne sont pas les mêmes ici. Et elles le découvrent souvent trop tard.

Le fantasme de la stabilité

“Je suis avec mon homme depuis quatre ans.” Ce genre de phrase, ça transpire la sécurité, la possession même. Comme si une femme pouvait venir poser une chaîne autour de son mec et dire “c’est bon, il ne bougera pas”. Le problème, c’est qu’en Thaïlande, les repères explosent. Les mecs débarquent et ouvrent les yeux. Ce qu’ils voyaient plus chez eux depuis des années, ils le retrouvent ici : des femmes souriantes, féminines, fines, attentionnées. Et surtout, pas dans un rapport de force permanent.

L’homme occidental en Thaïlande, c’est un gosse lâché dans un magasin de bonbons. Il découvre un marché de la séduction où il a enfin un rôle à jouer. Et pendant ce temps-là, sa copine française se demande pourquoi il n’est plus aussi “présent”.

La vérité est brutale : le couple thailande mixte (deux occidentaux) est en sursis. Le taux de survie est microscopique. Dans la rue, on ne voit quasiment jamais de mecs blancs main dans la main avec leur copine occidentale. Et s’ils sont encore là, c’est qu’ils n’ont pas encore explosé en vol. Mais ça vient.

L’arrogance occidentale face au choc culturel

Une chose revient souvent chez ces femmes qui débarquent ici avec leurs certitudes : la conviction d’avoir tout compris. De pouvoir vivre leur féminisme même en Thaïlande, comme si le monde entier devait plier à leur vision. Elles sont belles, elles gagnent leur vie, elles sont indépendantes. Donc, forcément, elles ont raison. Elles pensent que leur modèle de couple est universel. Sauf qu’ici, ce modèle n’a aucun sens.

En Thaïlande, le rôle des sexes est encore bien défini. Ça ne veut pas dire que les femmes sont soumises. Elles sont puissantes, organisées, redoutables parfois. Mais elles savent jouer leur rôle dans une relation. Elles savent séduire, entretenir un couple, et faire en sorte qu’un homme se sente homme. Pas un colocataire, pas une femme de ménage, pas un punching ball idéologique.

Alors quand une Française vient en Thaïlande avec l’idée que “tout doit être équitable”, que “le ménage c’est pour les deux”, que “je gagne ma vie donc je n’ai pas besoin de toi”, elle se tire une balle dans le pied. Et surtout, elle pousse doucement son mec dans les bras d’une autre. Une qui ne lui prendra pas la tête.

L’homme occidental découvre enfin un monde dans lequel il est respecté

C’est peut-être cruel à entendre, mais c’est une réalité incontournable : l’homme occidental en Thaïlande retrouve une forme de considération qu’il ne trouve plus chez lui. Il n’a pas besoin d’être millionnaire, pas besoin d’avoir des abdos ou une Rolex. Ici, il existe à nouveau. On lui parle avec respect, on prend soin de lui, on le regarde dans les yeux. Il n’est plus ce type interchangeable qu’on peut balancer dès qu’il ne correspond plus à un standard féministe.

Et face à ça, les femmes occidentales n’ont tout simplement pas les armes. Une Thaïlandaise ne se plaint pas pour tout et n’importe quoi. Elle sourit. Elle est douce. Elle comprend l’importance de l’harmonie. Et surtout, elle sait que pour qu’un homme reste, il faut lui donner une raison de rester.

Dans un couple thailande, l’homme qui vit cette bascule culturelle commence à se poser des questions. Il se dit : pourquoi je resterais avec une femme qui me prend pour un partenaire à 50/50 quand je peux être traité comme un roi ailleurs ?

La grande hypocrisie du féminisme en territoire hostile

Le féminisme militant en Thaïlande, c’est une blague. Pas parce que les femmes ici sont inférieures ou opprimées, mais parce qu’elles n’en ont pas besoin. Elles ont déjà tout compris au jeu social. Elles maîtrisent l’art de la relation. Elles n’ont pas besoin de discours pour obtenir ce qu’elles veulent.

Les occidentales qui veulent importer leur combat ici ne comprennent pas qu’elles sont en train de flinguer leur propre position. En venant avec leurs dogmes, elles détruisent les quelques chances qu’elles avaient de maintenir une relation saine en terre étrangère.

Elles veulent convaincre les femmes thaïlandaises de devenir comme elles. Mais les Thaïlandaises ne sont pas idiotes. Elles regardent les femmes françaises, leurs divorces, leur solitude, leur agressivité. Et elles se disent : non merci. Laissez-nous tranquilles.

Les chiffres sont impitoyables

Regardons les faits. Le taux d’obésité des femmes en France est quatre à cinq fois supérieur à celui de la Thaïlande. Le taux de divorce en France est l’un des plus élevés d’Europe. La beauté naturelle décline plus vite chez les femmes occidentales. Les statistiques ne mentent pas. Dans un couple thailande, la compétition est rude pour la femme européenne.

Et il ne s’agit pas uniquement de physique. Il s’agit de mentalité. Les visages carrés, les comportements d’hommes, la compétition constante. L’homme en a marre de se battre dans son propre couple. En Thaïlande, il trouve une paix. Un respect. Un équilibre.

La désillusion de la longévité

Beaucoup de ces couples en thaïlande s’imaginent solides. “Nous sommes ensemble depuis quatre ans, tout va bien.” Tu parles. La Thaïlande agit comme une loupe grossissante. Elle révèle les failles. Le mec, s’il est exposé tous les jours à des femmes douces, belles, bienveillantes, va inévitablement faire une comparaison. Et ce n’est pas la française qui sortira gagnante.

On voit d’ailleurs très rarement un couple mixte – homme occidental, femme occidentale – durer plus d’un an ici. Ce n’est pas qu’une question de tentation. C’est une révélation brutale. L’homme réalise qu’il a été bridé toute sa vie. Et il ne veut plus jamais revenir en arrière.

La famille, l’égoïsme et les priorités inversées

Autre point crucial dans ce choc des cultures : la hiérarchie des priorités. En Thaïlande, la famille passe avant tout. Mais ici, ce n’est pas une excuse pour maltraiter son partenaire. C’est un équilibre. En France, beaucoup de femmes placent leurs enfants, leur carrière, leur famille, leurs copines, avant leur mec. Et ce dernier devient un outil.

Dans un couple thailande, quand le mec sent qu’il est juste un portefeuille ou un géniteur en second plan, il dégage. C’est exactement ce qui se passe avec les femmes comme cette Française de 26 ans qui pense contrôler son homme. Elle croit que parce qu’elle est encore jolie, elle a du pouvoir. Mais dans quelques années ? Elle sera sur le marché du dating comme sa mère et sa grand-mère. À vendre des miettes de jeunesse et à courir après un homme qui voudra bien faire semblant de s’intéresser à elle.

Le grand remplacement ? Ou la grande fuite ?

Certaines s’indignent en parlant de “grand remplacement”, comme si les hommes français étaient en train de trahir leur patrie en partant vivre avec des étrangères. Mais le problème, c’est que ces hommes ne fuient pas la France pour des raisons idéologiques. Ils fuient un climat relationnel pourri. Ils fuient la guerre froide permanente qu’est devenu le couple en France.

Ils ne s’identifient plus à leur culture. Ils deviennent des nomades, des citoyens du

monde, à la recherche d’une vie plus simple, plus douce. Ils trouvent ça en Thaïlande. Ils s’y installent. Ils y restent. Et ils ne veulent plus entendre parler des luttes de pouvoir à la française.

Conclusion : un test de réalité brutal

La Thaïlande agit comme un révélateur. Elle détruit les illusions, les postures, les faux équilibres. Elle montre la vérité nue : dans un couple thailande, si tu viens avec des certitudes, des dogmes, et un ton arrogant, tu vas te faire balayer. Les hommes ici ouvrent les yeux. Ils retrouvent du désir, du respect, de la tranquillité. Et les femmes qui refusent de voir ça finissent seules, amères, et persuadées que c’est le monde qui a un problème, pas elles.

Thaïlande en couple ? Possible. Mais pas avec un manuel féministe et une mentalité de commissaire politique. Il faut comprendre le terrain. Accepter les règles du jeu. Se réinventer. Sinon, tu termines comme tant d’autres : larguée, aigrie, et avec l’impression que tout t’échappe.

Car au final, couple la meilleure période pour y aller, c’est maintenant. Mais seulement pour ceux qui comprennent que l’amour, ici, ne se construit pas sur des discours, mais sur des gestes, du respect, et une sacrée dose d’humilité.