Short Time ou Long Time ? Réflexion crue sur le marché de la féminité dans les tropiques

À quoi bon tourner autour du pot ? Quand on parle de certaines destinations exotiques, notamment en Asie du Sud-Est, un sujet revient souvent sur la table chez les voyageurs masculins : les femmes, et le choix entre un plan cul ou un long time. Deux approches, deux visions du rapport homme-femme. Deux philosophies, en somme.

Dans certaines zones très connues pour leur tourisme masculin, ces questions ne sont ni taboues, ni rares. Elles font partie intégrante du quotidien. On y croise des hommes de tous les âges, de toutes les classes sociales, venus chercher ce qu’ils ne trouvent plus, ou pas du tout, chez eux : de l’attention féminine. Et, soyons francs, du sexe aussi.

Le short time : rapide, efficace, sans engagement

Un plan cul, c’est quoi ? C’est une heure, peut-être deux, un moment volé au temps. Une transaction claire. Un tarif connu d’avance, une prestation définie, pas de blabla, pas de malentendu. C’est une expérience brutale dans sa clarté. L’homme paie, la femme joue le rôle attendu. Pas de faux-semblants, pas de comédie romantique.

Pour beaucoup, c’est un soulagement. Fini les longues semaines d’efforts, les discussions sans fin, les rendez-vous qui n’aboutissent à rien, les “on verra” hypocrites. Ici, tout est net. Tu veux ? Tu paies. Elle accepte ? Elle encaisse. Et basta.

Dans un court plan cul, tout est condensé. Le plaisir, le désir, parfois même l’illusion d’un lien. Mais c’est justement ça qui plaît à ceux qui choisissent cette voie : ne pas s’encombrer de complications.

Et ça marche. À Pattaya, Rayong ou sur certaines îles proches comme Koh Samet, les filles de bar ne manquent pas. Et même dans les coins paumés, les plans culs sont là, planqués, discrets, mais bien vivants. Les étudiants en saison touristique s’ajoutent au décor, offrant leur présence pour quelques billets. Elles savent pourquoi elles sont là. Et les mecs aussi.

Le long time : la tentation du confort, la réalité du piège

À l’opposé, il y a le long time. Une journée, une nuit, une semaine. Un mois, un an. Voire toute une vie. Car oui, certains vont jusqu’à transformer un long time en mariage, pensant avoir trouvé la perle rare.

C’est là que tout se complique.

La dynamique change. Le rapport devient asymétrique. L’homme commence à croire qu’il a trouvé une femme « différente », qu’elle n’est pas comme les autres, qu’elle est spéciale. Il sort son portefeuille, il finance, il investit. Il tombe amoureux. Mais elle ? Elle joue encore un rôle. Parce qu’il paie, parce qu’il est utile. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus.

C’est souvent là que le bât blesse. Beaucoup finissent ruinés. Pas seulement financièrement. Émotionnellement aussi. Et le retour en arrière est brutal. Une femme qui t’aimait passionnément il y a deux mois devient glaciale dès que les virements cessent. C’est une réalité qu’on voit trop souvent à Pattaya, à Phuket, ou dans les coins touristiques plus confidentiels.

Le piège de l’illusion romantique

C’est peut-être le point central de cette réflexion : croire que le lien est réel. Dans une relation de plan cul, la frontière est claire. Pas d’ambiguïté. Mais dès qu’on rallonge la durée, qu’on installe un confort, qu’on invite la fille dans sa vie quotidienne, tout bascule.

Tu crois que tu es avec une copine. Elle, elle voit un client à long terme.

Et quand tu crois que tu la sauves du bar, que tu l’extirpes de cette vie de nuit pour lui offrir une “vraie vie”, tu oublies un truc essentiel : elle y gagne très bien sa vie. Et parfois bien mieux qu’avec toi. Pourquoi partir avec un seul client, alors qu’elle peut en avoir dix par semaine, tous différents, tous généreux ?

Sauf si elle est moche. Là, forcément, le tarif baisse. C’est cruel, mais c’est réel. La beauté ici est cotée comme une marchandise. Et plus elle est convoitée, plus elle coûte cher.

Un marché, pas une histoire d’amour

C’est ça qu’il faut comprendre : tout ceci n’a rien de romantique. C’est un marché. Un échange. L’offre et la demande. Rien de plus. Rien de moins. Il n’y a pas d’amour. Il y a des intérêts croisés, parfois temporaires. Un vieux blanc avec un compte en banque respectable trouvera toujours une fille prête à lui sourire. Mais qu’il se ruine, qu’il devienne inutile, et il ne restera plus rien.

Et c’est pour ça que le short time reste la solution la plus lucide. Tu paies, tu profites, tu passes à autre chose. Pas d’attaches. Pas de responsabilités. Pas de blessures.

Ceux qui s’en sortent le mieux ici sont ceux qui acceptent les règles du jeu. Ceux qui ne tombent pas dans le piège de croire qu’une fille de bar est fondamentalement différente des autres femmes de sa caste. Tant que tu restes dans le cadre du « pay for play », ça fonctionne. Tu paies, tu jouis, tu dégages. Tu recommences ailleurs. Short time.

Le mythe de la vie de couple en Asie

Il y en a toujours pour croire qu’ils vont « refaire leur vie » ici. Qu’une fois sorti de l’enfer occidental – où une femme ne les regarde plus passé 50 ans – ils vont trouver la paix, l’amour, la reconnaissance. Mais souvent, c’est une autre forme d’aliénation qui les attend.

Car se mettre en couple ici, avec une fille qui vient du bar, c’est ouvrir la porte à une autre forme de manipulation. Plus douce, plus subtile, mais tout aussi brutale à long terme. Le long time devient la lente agonie d’un mec qui pense avoir trouvé la perle rare, alors qu’il n’a trouvé qu’un bon business plan pour une femme maligne.

Et c’est là que beaucoup tombent. En croyant être aimés, ils deviennent exploités. Et souvent, ils s’en rendent compte trop tard.

L’Occident : le désert sentimental des hommes

Pourquoi tous ces mecs se retrouvent ici, avec des filles de bar ? Parce qu’en Occident, ils n’ont plus rien. Trop vieux. Trop moches. Trop invisibles. Là-bas, une femme belle, jeune et disponible n’a aucun intérêt à regarder un quinquagénaire fatigué. Là-bas, les règles sont dures. L’homme vieillit, il devient inutile. Il ne vaut plus rien sur le marché du sexe.

Et pendant ce temps, les femmes s’épanouissent avec leurs chats. Oui, on en est là. Elles préfèrent un chat à un homme. Et ce n’est pas une blague. C’est une tendance lourde. De plus en plus de femmes vivent seules, célibataires, heureuses avec leur animal de compagnie. Et elles ne veulent plus de mec. Plus de contraintes. Plus de concessions.

Tandis que l’homme, lui, continue à désirer. Il continue à vouloir du corps, du contact, du plaisir. Et comme il ne le trouve plus chez lui, il le cherche ailleurs. Et il le trouve, within a short time, à l’autre bout du monde, pour quelques billets.

La liberté par le short time

Finalement, pour beaucoup, la vraie liberté passe par là : ne pas s’engager. Ne pas se lier. Ne rien promettre. Ne rien attendre. Juste profiter. Passer d’une femme à une autre, sans jamais s’encombrer. Être léger. Mobile. Comme le vent.

Tu n’as pas de bagage à porter. Tu n’as pas une micheline à trimballer de plage en plage. Tu n’as pas à faire semblant d’écouter des histoires sans intérêt. Tu ne fais pas semblant d’aimer. Tu consommes. Et tu repars.

C’est peut-être brutal, mais c’est clair. Et pour ceux qui ont déjà trop donné, trop souffert, trop investi dans des femmes qui n’en valaient pas la peine, c’est une délivrance.

Conclusion : paye le juste prix, ne prends que le meilleur

Tu n’as plus à t’agenouiller. Tu n’as plus à supplier pour un sourire. Tu n’as plus à te contenter d’un restau tiède avec une fille collée à son smartphone. Tu ne veux plus voir la même tête fermée chaque matin. Tu ne veux plus traîner un boulet derrière toi, pendant que tu voyages à l’autre bout du monde.

Prends ce qui est à prendre, mais ne t’encombre pas de ce qui ne te sert à rien. Reste léger. Sois libre.

Et voilà. C’est ça la vraie leçon. Pas de long time si tu veux juste profiter. Prends ton short time, va à l’essentiel, et laisse tout derrière toi.