Faut-il vraiment se faire beau pour un short time ? Un regard cru sur la réalité du terrain

La question est simple, mais elle divise : est-ce qu’on doit se faire tout beau quand on sort chasser du short time ? Autrement dit, quand on cherche une expérience rapide et tarifée avec une fille dans les rues animées de Thaïlande, est-ce qu’il faut vraiment faire des efforts ? Être propre, bien habillé, rasé de près, sentir bon ? Ou est-ce que le fait de payer devrait suffire à se pointer comme un clodo et obtenir ce qu’on est venu chercher ?

La réponse facile serait de dire : tu payes, donc tu t’en fous. Tu pourrais très bien arriver en claquettes, la gueule en vrac, l’haleine de chacal, le t-shirt dégueulasse, les cheveux gras et le slip de la veille. Après tout, ce n’est pas un rencard Tinder, c’est un échange commercial. Mais dans la réalité, les choses sont beaucoup moins simples.

Le fantasme du client-roi

Il y a cette idée tenace que, puisque tu payes, tu deviens automatiquement irrésistible. Une espèce de fantasme de toute-puissance où la simple monnaie suffirait à tout acheter : le corps, l’attention, le respect, le sourire. Sauf que non. Même dans un cadre tarifé, les filles choisissent. Et elles choisissent plus souvent que tu ne le crois.

Parce que derrière l’apparente soumission du deal, il y a une réalité bien plus subtile : ces femmes, même dans le game du short time, ont leurs critères. Leur propre système de tri. Elles sélectionnent, elles rejettent. Pas forcément parce qu’elles veulent se préserver, mais parce qu’elles peuvent se le permettre.

Le taux de rejet : bien réel

Ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une ville comme Pattaya ou Bangkok croient que toutes les filles diront oui pourvu qu’on pose les billets. Foutaise. Le taux de rejet est réel, et il fait mal à l’égo. Même quand tu balances le tarif cash. Le refus peut être direct, poli, brutal ou feint. Mais il est là.

Il y a les “non” clairs : « j’ai mes règles » (le classique), « je suis fatiguée », « je ne fais pas ça ». Puis les “oui” déguisés en arnaque : des prix x3 ou x10 juste pour t’éloigner, ou alors une acceptation contrainte où tu sens bien que tu la dégoûtes.

Et là, tu réalises que tu n’es pas le client-roi. Tu es juste un parmi d’autres. Et si t’as pas la gueule de l’emploi ou un minimum de prestance, tu n’auras rien. Même avec le fric.

L’image que tu renvoies

Alors oui, se faire bien beau, ça change les choses. Tu veux diminuer ton taux de rejet ? Commence par ne pas puer. Tu veux négocier un tarif plus bas ? Arrête de ressembler à un sanglier sous MD. Les filles, même dans ce milieu, sont sensibles à l’apparence. Et quand elles aiment ce qu’elles voient, elles peuvent adapter leur comportement.

Il arrive même que certaines acceptent un short time gratuit, ou en tout cas à prix cassé, juste parce qu’un mec leur a plu. Pas parce qu’il est riche. Pas parce qu’il a sorti les gros billets. Juste parce qu’il a pris soin de lui, qu’il dégage quelque chose, qu’il s’est donné la peine de se faire bien beau. Oui, ça existe. Les mecs qui plaisent sincèrement, même à une freelance.

Quand la gueule fait baisser les prix

Si t’es présentable, bien foutu, avec un style propre et une attitude détendue, tu verras une différence énorme. Là où un mec sale, gros, négligé se prendra des refus ou des tarifs absurdes, toi tu pourras enchaîner les “oui” clairs, nets, limpides. Et des extras, parfois.

Certaines vont même faire semblant d’être plus affectueuses, plus investies, plus douces. Ce n’est pas de l’amour, faut pas rêver. Mais c’est du jeu, du théâtre de qualité. Parce que tu leur inspires autre chose qu’un billet glissé sous la table.

Et tu sais quoi ? Ça te redonne confiance. Se faire bien beau, c’est aussi se regarder dans la glace et se dire : “Ok, aujourd’hui je gère”. Tu tiens droit, tu respires mieux, tu oses aborder les plus belles, même celles qui t’auraient ignoré si t’étais venu en zombie.

Expérience vécue : la transformation

Quand t’es un mec timide, introverti, t’as tendance à aller vers les filles “faciles”. Celles qui t’appellent d’un regard, qui tendent la main. Mais jamais celles que tu veux vraiment. Celles-là, elles ne te voient même pas. Elles regardent au loin, évitent ton regard, ou t’ignorent.

Et pourtant, avec le temps, avec un peu d’assurance, et surtout en se faisant beau, les choses changent. Tu vas oser. Tu vas t’imposer. Tu vas viser plus haut. Et parfois, tu décrocheras ce que tu pensais inaccessible : la fille que tout le monde regarde mais que personne ne touche. Pas parce que t’es riche. Pas parce que t’es un don juan. Mais parce que t’as bossé ton image.

La loi du marché : cruelle mais juste

Dans ce milieu ultra-concurrentiel, c’est la fille qui décide. Elle a l’embarras du choix. Elle voit passer des dizaines de clients par jour. Et elle va naturellement vers ceux qui lui inspirent quelque chose d’un minimum plaisant. Même inconsciemment.

Et si elle voit en toi un mec un peu au-dessus du lot, qui fait l’effort de se faire beau, elle peut te traiter différemment. Moins comme un client, plus comme une opportunité. Il y a même des cas où ça débouche sur autre chose : une relation suivie, des rendez-vous sans paiement, des dîners partagés, des moments presque normaux.

Certaines vont même se projeter. Elles vont se dire : “Et si c’était lui ? Et si ce mec pouvait me sortir de là ?” Même si ça reste une illusion, ce scénario existe.

Quand les gourgandines rappellent

Il y a une autre réalité à connaître : une fille marquée par une bonne expérience peut vouloir te revoir. Si tu t’es comporté correctement, que tu n’as pas été relou, que tu n’as pas bousillé la soirée, que t’étais propre, respectueux, marrant même… Elle se souviendra de toi.

Et parfois, c’est elle qui relance. Elle t’écrit. Elle propose de passer. Sans que tu payes. Juste parce que t’as laissé une trace. Tu deviens ce client cool qu’elles ont envie de retrouver. Pas tous les jours, mais assez pour que ton téléphone ne reste pas silencieux.

Du short time au relationnel

Parfois, le short time dérape. Dans le bon sens. Tu vas boire un verre. Tu te retrouves à dîner. Tu passes des soirées ensemble, sans sexe, sans argent. Et là, tu réalises que le statut a changé. Tu n’es plus juste un client. Tu es un mec avec qui elle aime passer du temps.

Est-ce que ça veut dire qu’elle est amoureuse ? Pas forcément. Mais tu n’es plus dans le registre du tarifé. Tu entres dans celui du “peut-être”. Du “et si”. Et ça, encore une fois, tu ne le dois pas à un miracle. Tu le dois au fait d’avoir pris soin de toi, de te faire tout beau ce soir-là, au lieu de sortir comme une épave.

Ce que ça dit sur toi

Se faire beau, ce n’est pas juste pour plaire à une fille. C’est aussi une posture mentale. Tu te respectes assez pour ne pas te laisser aller. Tu soignes ton image. Tu montres que tu tiens à ce que tu renvoies. Tu dégages quelque chose d’humain, de net, de maîtrisé.

Et ça, même une professionnelle l’attrape. Elle le sent. Elle voit la différence entre le client qui s’abandonne et celui qui maîtrise. Entre le déchet qui paye et le mec qui assume.

L’ultime paradoxe

Tu peux très bien ne pas être un canon. Tu peux avoir du bide, des rides, des poils de nez. Mais si tu te présentes propre, soigné, bien habillé, souriant, avec un minimum de présence… Tu seras traité différemment. Parce que tu as fait l’effort. Et ça, ça te classe. Ça t’élève dans la hiérarchie invisible de la nuit.

À l’inverse, même un mec jeune et musclé qui pue la sueur et parle comme un porc se prendra des murs. Parce qu’il ne respecte

rien. Ni lui, ni elle. Et ça, ça se paie cash.

Conclusion

Alors oui, mille fois oui : se faire beau pour un short time, c’est important. C’est même stratégique. Pas pour plaire. Pas pour séduire. Mais pour faire baisser les murs. Ouvrir des portes. Gagner des points invisibles. Et parfois, décrocher bien plus que prévu.

Dans un monde où l’apparence compte, et où même l’argent ne suffit pas toujours, se faire beau n’est pas une option. C’est une arme. Une posture. Une hygiène. Une fierté.

Alors ne la néglige pas.