men going their own way, Polygamie, Monogamie ou Relations Courtes : Qu’est-ce qui Marche Vraiment pour les Hommes ?

La question de savoir quelle forme de relation privilégier entre la monogamie, la polygamie ou les relations de type « short time » est au centre de nombreuses réflexions. Cette interrogation trouve son origine dans les critiques de la société actuelle qui, à travers ses normes et ses attentes, pousse souvent les individus à se conformer à un modèle monogame strict. Pourtant, comme certains le soulignent, ce modèle ne semble pas être aussi idéal qu’on nous le présente. 

Entre l’infidélité fréquente, la durée de vie des couples de plus en plus courte, et les pressions sociales grandissantes, le paradigme traditionnel des relations stables et exclusives semble être remis en question. Ce débat trouve une résonance particulière dans les mouvances actuelles comme celle des men going their own way, un mouvement qui incite certains hommes à se détourner des attentes sociales et des relations traditionnelles.

Aujourd’hui, je vais explorer cette question sous un angle direct et brut, et vous expliquer pourquoi je pense que la monogamie et la polygamie, deux modèles souvent idéalisés, ne sont peut-être pas les réponses à la quête de satisfaction et de liberté des hommes modernes.

men going their own way : Un Comportement Humain Mal Compris

Les statistiques de l’infidélité (50 % des hommes, 30 % des femmes selon certaines études) et la durée de vie des couples qui, dans le meilleur des cas, atteint cinq ans (et en réalité plus souvent trois ans) suggèrent que ce modèle ne fonctionne pas pour tout le monde.

Avant de plonger dans l’analyse de ces différents types de relations, permettez-moi de vous situer. Je me trouve actuellement sur le toit-terrasse d’un homestay à Bali, un lieu calme et paisible, loin de l’agitation touristique. C’est ici que je réfléchis aux différents modèles relationnels qui traversent notre époque. À Bali, il n’y a pas de grandes chaînes hôtelières, mais plutôt des lieux locaux authentiques où l’on peut se retirer du monde moderne, ce qui est, à mon avis, une métaphore parfaite de notre réflexion sur les modèles relationnels.

Monogamie, Polygamie et Célibat : Des Relations Compliquées

Le premier point que je souhaite clarifier est que la polygamie et la monogamie ne s’opposent pas réellement, comme beaucoup semblent le penser. Ils font partie de la même catégorie : des relations « engagées », avec des engagements et des « frais de sortie ». L’idée que l’on doit être fidèle et engagé dans une seule relation exclusive, qu’il s’agisse d’un mariage ou d’un partenariat, est une idée qui a été modelée par des normes sociales, souvent religieuses ou culturelles.

Dans une relation monogame, l’idée sous-jacente est que vous êtes attaché à une seule personne, que vous lui devez fidélité, que vous lui êtes destiné pour la vie. Mais ce modèle est coûteux. Si vous vous en éloignez, vous payez des frais de sortie : le divorce, la pension alimentaire, les droits de garde des enfants, et d’autres coûts émotionnels et financiers. Le divorce, en particulier, est l’un des « frais de sortie » les plus lourds, et il peut avoir des conséquences dramatiques, surtout pour un homme.

En revanche, un polygame, qui pourrait avoir plusieurs femmes à la fois, semble se retrouver dans une situation similaire mais plus complexe. Si vous êtes marié à quatre femmes, vous vous engagez à maintenir quatre relations à la fois. Chaque relation a ses propres attentes, défis et obligations. Et bien sûr, chaque femme vieillit. Ce phénomène inévitable de la vieillesse chez les partenaires féminins crée des problèmes sur le long terme, que ce soit pour un polygame ou un monogame. Les femmes vieillissent, et cela a un impact inévitable sur l’attraction et la dynamique de la relation.

De cette manière, la polygamie, tout comme la monogamie, expose à des défis : les relations vieillissent, perdent leur attrait et créent des tensions. Un polygame, en particulier, peut tenter de compenser ce vieillissement en remplaçant ses anciennes femmes par des jeunes plus attirantes. Mais cela n’empêche pas la crise du désir de se manifester à un moment donné.

La véritable question réside donc dans la gestion de ce désir humain fondamental, souvent mal compris et mal géré dans le cadre des relations traditionnelles. Pourquoi ces relations semblent-elles ne jamais durer ?

men going their own way, La Cyclicité du Désir : Pourquoi Cela Ne Fonctionne Pas

En vérité, ce n’est ni la monogamie ni la polygamie qui est en cause, mais la manière dont les hommes et les femmes gèrent le désir. Comme j’ai évoqué dans plusieurs de mes vidéos précédentes, notamment sur la cyclicité du désir, le problème fondamental réside dans la gestion du désir au fil du temps. 

Les philosophes comme Aristote et Platon ont longtemps débattu de la nature du désir, mais il n’a jamais été étudié de manière scientifique et quantitative. Si nous pouvions analyser de manière précise les taux de testostérone, de dopamine et d’autres substances liées à l’attraction, nous aurions peut-être une meilleure compréhension de pourquoi les relations semblent toujours finir par s’effondrer.

Pour les hommes, cette dynamique est encore plus évidente. Dès qu’un homme rencontre une femme, en l’espace de quelques millisecondes, son cerveau reptilien lui indique si cette femme est une candidate potentielle à la reproduction. Cela se fait sans qu’il en ait conscience, car le corps humain capte des informations sur l’attirance instantanément. Mais, avec le temps, même la plus belle des femmes finit par devenir banale. C’est ainsi que le désir s’estompe et que le cycle du désir, inévitable, entre en jeu.

Les hommes qui adoptent des relations de type short time, où il n’y a aucun engagement, semblent mieux gérer cette cyclicité. Lorsqu’un homme n’est pas attaché, il peut simplement passer à la suivante quand l’attirance disparaît. Un tel modèle de relation est simple, direct et permet une flexibilité qui manque dans la monogamie et la polygamie.

men going their own way : La Question des Femmes avec ou sans « Abonnement »

L’une des distinctions les plus importantes entre ces différents modèles relationnels est celle des femmes avec abonnement et des femmes sans abonnement. Dans une relation monogame ou polygame, vous êtes essentiellement « abonné » à votre partenaire. Vous êtes liés par un contrat social, émotionnel et parfois légal. 

Le modèle des short time propose une alternative : des relations sans attaches, sans promesses, sans abonnements. Ces femmes, que l’on peut appeler « sans abonnement », ne sont pas là pour la vie, et tout peut être fini à tout moment.

Le test ultime pour déterminer si vous êtes dans une relation « avec abonnement » ou « sans abonnement » est assez simple. Prenez un exemple : si vous êtes dans une relation avec un short time, et que vous avez terminé l’acte, vous n’avez qu’à prendre le string de la femme, le jeter sans rien dire, et voir comment elle réagit. 

Une femme « sans abonnement » comprendra immédiatement le message et partira sans problème. En revanche, si c’est votre femme, la situation deviendra plus complexe, et des conséquences émotionnelles et pratiques suivront.

Cela révèle une autre différence fondamentale : dans les relations monogames et polygames, les émotions et les obligations s’entrelacent, alors que dans les relations short time, vous avez la liberté de choisir quand vous voulez finir et quand vous voulez passer à autre chose.

Men Going Their Own Way : Un Mouvement de Libération

Le phénomène des men going their own way (MGTOW) illustre cette quête de liberté. Ces hommes ont pris la décision de ne plus se conformer aux attentes traditionnelles imposées par la société en matière de relations amoureuses. Pourquoi tant d’hommes choisissent-ils de s’éloigner des modèles traditionnels ? 

Pourquoi tant d’hommes préfèrent-ils fuir les pièges de l’engagement exclusif, des obligations et des coûts émotionnels associés ? La réponse réside dans la prise de conscience que les relations traditionnelles – monogamie ou polygamie – sont souvent toxiques et insatisfaisantes, surtout pour les hommes.

Il est crucial de comprendre que dans la société moderne, la pression de maintenir des relations monogames ou polygames peut entraîner des échecs répétés, des conflits émotionnels et, souvent, une perte de la véritable satisfaction personnelle. Cela pousse de nombreux hommes à se détourner de ces modèles. Why women companies governments continuent-ils de pousser pour ces structures relationnelles ? Parce que ces systèmes sont des leviers de pouvoir et de contrôle, et qu’ils garantissent des bénéfices pour ceux qui contrôlent les règles sociales.

Conclusion : Vers une Nouvelle Forme de Relation ?

Alors, quelle forme de relation privilégier pour un homme moderne ? À mon avis, aucune de ces options traditionnelles n’est réellement satisfaisante. Que ce soit la monogamie, la polygamie ou même la quête de relations short time, l’essentiel est de comprendre et de respecter la nature du désir humain. Au lieu de se conformer aux attentes sociales, il serait plus sage de chercher une forme de relation qui respecte les besoins individuels, tout en permettant à chacun de rester libre et épanoui.

En fin de compte, men going their own way est un appel à l’indépendance et à l’épanouissement personnel. Il s’agit de repenser les relations de manière plus authentique, sans se laisser enfermer dans des modèles dépassés.