Pourquoi certains hommes sont des mauvais coups au lit (et pourquoi ce n’est pas forcément un problème)

Il y a un sujet tabou qui empoisonne les rapports hommes-femmes depuis des décennies : le mauvais coup au lit. Cette étiquette qu’on colle souvent aux hommes, avec un soupçon de mépris et une montagne de frustration, mérite un grand déballage. Mais attention, pas un discours enrobé de bien-pensance, non. Ce qui suit est brut, sans filtre, sans politiquement correct. On parle franchement, parce que la vérité dérange, mais elle libère.

La grande illusion de l’orgasme féminin

Il faut commencer par poser une base solide : une majorité écrasante de femmes ne connaît pas l’orgasme. C’est un fait biologique, pas une hypothèse philosophique. Environ deux tiers des femmes n’ont jamais connu de vrai orgasme de leur vie. Et ce n’est pas une question de compétence masculine. C’est une incapacité anatomique, un bug de conception de la nature. Le corps féminin est, pour beaucoup, défaillant de ce point de vue. Et on est censés culpabiliser parce qu’elles ne jouissent pas ? Sérieusement ?

Certaines femmes vivent avec ça toute leur vie. Jamais une montée d’extase réelle. Rien de plus que quelques frissons, au mieux. D’ailleurs, certaines l’avouent à demi-mot, souvent après trente ans, après des dizaines de partenaires, des tentatives infructueuses, des simulateurs externes, et une bonne dose de mensonges à elles-mêmes. La conséquence ? Elles finissent souvent par trouver du réconfort ailleurs : dans leurs chats, dans l’achat compulsif de sacs à main hors de prix, ou dans des plaisirs futiles, parce que le plaisir charnel, le vrai, leur échappe. Définitivement.

Mauvais coup au lit : Pourquoi les hommes sont accusés à tort

On entend sans cesse les mêmes reproches : « Tu es un mauvais coup », « Tu ne fais pas assez de préliminaires », « Tu penses qu’à toi », ou même, plus frontalement : dire à son partenaire quil est nul. Mais mettons les choses au clair : la fonction sexuelle masculine est simple, directe, et programmée pour durer en moyenne sept minutes. C’est la norme biologique. Pas un bug. Pas un dysfonctionnement. Une fonction prévue pour être rapide, efficace et suffisante.

Les hommes ne sont pas responsables des ratés de la nature chez la femme. Ce n’est pas leur rôle de corriger un défaut de fabrication. Ce n’est pas leur job de devenir sexologues autodidactes pour compenser des capteurs défaillants. Ce n’est pas leur devoir de porter sur leurs épaules l’échec orgasmique de 90 % de la population féminine. Chacun se débrouille avec son corps. Chacun prend son plaisir. L’idée que l’homme doive se sacrifier pour essayer de faire jouir une femme qui ne sait pas comment fonctionne son propre corps est une absurdité.

L’hypocrisie des attentes féminines

Les femmes qui espèrent encore qu’un homme va déclencher chez elles un orgasme qu’elles n’ont jamais eu avec leurs sextoys les plus évolués sont dans une illusion crasse. Il faut regarder la réalité en face : beaucoup d’entre elles utilisent des objets qui font passer les performances humaines pour des blagues. Des engins de torture déguisés en vibromasseurs, des cylindres vibrants aux dimensions surhumaines. Et elles voudraient que le sexe avec un homme lambda les transporte au même niveau ? Foutaises.

Même les femmes qui prétendent avoir des orgasmes naturels mentent souvent. Quand on les confronte et qu’on leur demande de montrer concrètement ce qu’elles ressentent, ce qu’elles font réellement, on observe des spasmes faibles, des gémissements calibrés, des « débuts d’orgasme » tout au plus. Rien de solide. Rien de convaincant. Ce n’est pas un jugement, c’est un constat biologique. Et pourtant, ce sont souvent ces mêmes femmes qui désignent les hommes comme des plus mauvais coups.

L’orgasme féminin dans le porno : la grande supercherie

Un bon indicateur de ce décalage se trouve dans l’industrie du X. Les hommes ont une infinité de catégories à leur disposition, toutes tournées vers leurs fantasmes : domination, pieds, anal, cosplay, et tout ce que l’imagination humaine peut concevoir. Mais l’orgasme féminin ? C’est souvent une sous-catégorie paumée, planquée sous « femdom » ou « amateur ». Pourquoi ? Parce qu’il est tellement rare, tellement difficile à feindre même pour des actrices professionnelles, qu’il n’est même pas exploité comme une catégorie centrale. Et pourtant, tout est censé tourner autour de ça dans la « vraie » vie ?

La vérité, c’est que l’orgasme féminin est une denrée rare, quasi mythique. Et c’est bien pour ça qu’on le vend comme un graal, une promesse éternellement non tenue. Les femmes se rendent bien compte que ça cloche. Elles compensent avec des accessoires, elles surjouent. Mais la réalité biologique reste la même : le plaisir féminin est une anomalie statistique. Celles qui prétendent y accéder facilement sont souvent dans le fantasme ou dans le simulacre.

La logique de l’égoïsme sexuel

À ce stade, il devient presque naturel – voire légitime – de revendiquer une forme d’égoïsme sexuel masculin. Pourquoi un homme devrait-il se transformer en guide tantrique, passer des heures en préliminaires, multiplier les attentions, alors que le corps féminin ne répond même pas ? Beaucoup de femmes adoptent la position de l’étoile de mer. Elles restent inertes, passives, absentes. Pourquoi l’homme ne ferait-il pas pareil ? Pourquoi ne pas faire comme elles : se servir de l’autre pour son plaisir, rien de plus ?

Certains hommes vont encore plus loin : ils ne cherchent même plus à « finir » leurs partenaires. Ils prennent leur plaisir, et basta. Une relation sexuelle devient un échange utilitaire : je te donne mon corps, tu me donnes le tien, chacun prend ce qu’il a à prendre, et on passe à autre chose. Les femmes qui ne veulent pas fonctionner comme ça n’ont qu’à acheter un autre sac Chanel. C’est peut-être ça leur orgasme, finalement.

La compétition déloyale des sextoys

Il faut aussi parler de la concurrence : les sextoys ont ruiné les rapports naturels. Ces appareils robotisés, calibrés pour envoyer des ondes, des vibrations et des pulsations à des fréquences irréalisables par un être humain, ont détraqué les attentes. Comment un mec ordinaire peut-il rivaliser avec un morceau de plastique armé de batteries nucléaires ? Même un « aigle royal » ne peut rien face à un Terminator en silicone.

Mais là encore, la responsabilité ne repose pas sur les épaules des hommes. Si une femme a besoin de quatre moteurs électriques pour ressentir quelque chose, ce n’est pas une preuve qu’un mauvais coup, c’est lui. C’est la preuve que son propre corps est devenu insensible. Un handicap invisible, mais bien réel.

Le marché du sexe : la demande est masculine

Un autre fait que personne ne veut voir : le marché du sexe est à 99 % alimenté par la demande masculine. Les maisons closes, les escorts, les contenus payants, les camgirls… ce sont les hommes qui achètent. Pourquoi ? Parce qu’ils savent ce qu’ils veulent. Ils savent ce qu’ils peuvent obtenir, et à quel prix. Les femmes, elles, ne veulent rien de tout ça. Parce qu’elles n’y trouvent pas de plaisir. Ou si peu. C’est une vérité simple, mais que la société moderne refuse d’admettre.

Le verdict final : être un mauvais coup au lit n’est pas une faute

Il est temps de briser ce complexe qui empoisonne tant d’hommes. Oui, certains sont peut-être un mauvais coup au lit. Et alors ? Qu’est-ce que ça change si de toute façon, le plaisir féminin est un mythe ? Pourquoi se battre pour atteindre un sommet qui n’existe pas ? Pourquoi culpabiliser quand on ne fait que fonctionner comme la nature nous l’a programmés ?

La vérité est la suivante : il n’y a rien à corriger. Il n’y a pas de performance à améliorer. Il n’y a pas de miracle à produire. Ce n’est pas en mettant plus de temps, plus de câlins, plus de caresses, plus d’efforts, qu’on va faire jouir une femme dont les circuits sont foutus. Arrêtons la mascarade. Acceptons ce que nous sommes. Et si une femme trouve qu’on est un mauvais coup au lit, tant pis. On met un billet sur la table. Ou un sac Jon. Et là, bizarrement, elle se tait.

Conclusion : chacun pour soi, chacun son plaisir

Le sexe, c’est devenu une guerre d’attentes déçues. Les femmes attendent des miracles que leur propre corps refuse de leur donner. Les hommes attendent un minimum de reconnaissance pour un effort qu’ils n’ont même pas à faire. Il est peut-être temps d’accepter une réalité simple : chacun

doit chercher son plaisir par ses propres moyens. Et si ça veut dire être égoïste, tant mieux.

Fini les reproches, fini les complexes. Le vrai mauvais coup, c’est celui qui croit encore qu’il doit sauver la libido féminine. Soyez direct, soyez clair, soyez vous-même. Prenez votre plaisir. Faites ce que vous avez à faire. Et laissez les fantasmes impossibles aux films et aux magazines féminins.

Parce qu’au fond, on est tous, à un moment donné, un mauvais coup au lit. Et c’est très bien comme ça.