Ingénieur, pourquoi vivre en esclave de bureau quand tu peux tout envoyer balader ?

Il est temps d’abattre un tabou qui étouffe des millions d’individus diplômés, brillants, et pourtant traités comme de simples pièces d’engrenage rouillé. Pourquoi continuer à vivre comme un esclave travail, cloué à une chaise dans un bureau aseptisé, à trier des tâches absurdes et à répéter des cycles sans sens ? Pourquoi brider son potentiel, saboter ses compétences et survivre au lieu de vivre ? L’ingénieur moderne, modèle surdiplômé, est devenu un esclave travail haut de gamme, docile, bien payé parfois, mais surtout inutile à la machine qu’il sert.

L’absurdité quotidienne : le bal des tâches absurdes

Commençons par une scène qui résume à elle seule l’absurdité du système. Un homme, sur une plage, passe des heures à ramasser des feuilles tombées sur le sable. Puis il balaye ce même sable. Ensuite, il l’arrose. Et pour couronner le tout, il arrose… la mer. Littéralement. Un tuyau, de l’eau potable, et il re-remplit l’océan. Incompréhensible ? Pas plus que ce que vivent des milliers d’ingénieurs chaque jour dans le monde, coincés dans des open-spaces, à écrire des lignes de code condamnées à la poubelle, à valider des PowerPoints voués à l’oubli, à faire semblant de produire.

Projets morts-nés : l’arnaque institutionnalisée

Un ingénieur sur deux bosse sur des projets qui n’aboutiront jamais. Jetés à la poubelle, arrêtés brutalement, invalidés après des mois, voire des années de travail. Dans certains cas, on pousse le cynisme jusqu’à virer toute l’équipe de projet du jour au lendemain. Des logiciels entiers développés avec rigueur disparaissent comme s’ils n’avaient jamais existé.

Ce n’est pas un cas isolé. C’est la norme. 80 % de ce qui est produit dans ces entreprises, surtout les grandes structures, est inutile. Des projets entiers s’effondrent au moment de la livraison, remplacés, enterrés, oubliés. Voilà comment est gaspillé le temps, l’intelligence, et l’énergie de ces esclave travail modernes. Tout ça pour quoi ? Pour justifier des budgets. Pour faire tourner une machine qui tourne à vide.

Sous-exploitation du potentiel : les surdiplômés inutilisés

Les ingénieurs français sont parmi les mieux formés au monde. Prépas, grandes écoles, concours d’élite, niveau scientifique élevé : ce sont des machines de guerre intellectuelles. Et pourtant, leur quotidien c’est d’ajouter une colonne à une base SQL… en deux semaines. On les bride, on les formate, on les gave de procédures idiotes. Ce n’est pas qu’une perte de productivité. C’est un gâchis de vie.

Il y a un gouffre entre le potentiel individuel de ces gens et ce qu’ils réalisent en tant que salariés. Et ce gouffre tue lentement. Il ne s’agit pas seulement de ne pas utiliser leurs compétences. Il s’agit de les rabaisser, de les faire douter, de les user. La frustration ne vient pas du manque de travail, mais du sentiment d’inutilité. Du fait qu’on pourrait faire mieux, bien mieux, mais qu’on est payé pour rester dans les clous.

Le flow, l’immersion, la liberté : pourquoi l’entrepreneuriat est la seule issue

Aucune entreprise ne vous paiera pour donner le meilleur de vous-même. Elles ne veulent pas d’excellence. Elles veulent de l’obéissance. Elles veulent des robots humains. Si vous rêvez d’atteindre le flow, cet état de concentration absolue, de créativité pure, vous n’avez pas d’autre choix que de bosser pour vous-même.

Même si vous n’avez pas d’idée de business, remplacer huit heures par jour de glande encadrée au bureau par huit heures de travail libre sur n’importe quel projet personnel, c’est déjà libérateur. La progression sera fulgurante. La motivation revient. Le sens aussi.

L’esprit corporate : dictature molle

La plus grosse blague du siècle : l’esprit corporate. Des chefs matrixés qui n’ont aucune volonté propre, qui refusent des solutions efficaces pour appliquer des consignes absurdes. Des applications simples refusées parce que « le groupe a des licences à rentabiliser ». Résultat : on développe sous PowerApps, on code avec des outils lents et limités, on stocke des données dans des tableaux dignes d’Excel 97, et on rame pendant des semaines pour livrer une application instable, inutilisable, ridicule.

Le comble : il est interdit d’utiliser SQL. Oui, le langage de base de l’informatique depuis plus de trente ans. Résultat : tout est bancal, tout est fragile, tout est lent. Et personne ne bronche. Le chef est content. L’entreprise est satisfaite. Et toi, esclave travail, tu pries pour qu’on te vire.

Le freelance esclave : même combat, meilleure paie

Fuir le salariat pour devenir freelance ? C’est une première étape. Mais souvent, on ne fait que passer d’un esclave travail salarié à un esclave travail indépendant. Les mêmes projets absurdes, les mêmes contraintes débiles, la seule différence c’est que tu encaisses 1000 euros par jour au lieu de 3000 euros par mois.

Mais à la fin, tu fais toujours des usines à gaz, tu signes toujours ton nom sur des horreurs de code, et tu te bats pour justifier des choix que tu n’as pas faits. Tu es utilisé comme fusible, et tu le sais. Tu livres ce qu’on te demande, même si c’est du bricolage. On ne te demande pas d’innover. On te demande de livrer quelque chose qui “tourne”, même si c’est indébuggable.

Tu fais le sale boulot, tu encaisses, et tu sais qu’un jour tu partiras, qu’ils referont tout. En attendant, tu fournis ta dose de logiciel poubelle, et tu t’en contentes.

Honte et réputation : le poids invisible

Il y a un poids psychologique énorme à produire un travail qu’on sait inutile, voire nuisible. Quand tu livres une usine à gaz, un bout de code mal fait, tu sais que dans trois ans, un autre ingénieur va tomber dessus. Et il va se dire : “Quel sagouin a écrit ça ?” Et ce nom, ce sera le tien.

Il ne saura pas qu’on t’a forcé à travailler sous PowerApps. Il ne saura pas que tu voulais tout refaire proprement mais qu’on t’a dit “mets juste un patch”. Il jugera ton travail, et c’est normal. Toi aussi tu le fais. On juge le code, pas les circonstances. Et ça, ça te ronge.

Alors quitte à être un esclave travail, autant être payé grassement pour ça. C’est triste, mais c’est la logique cynique du système.

Exemples vécus : un cimetière de projets

Prenons quelques exemples concrets. Un stage dans une start-up qui grave des CD de cours de bourse. Un système complet développé en PHP, Perl, Java, Linux… livré clé en main. Tout marche. Le serveur est fonctionnel. Le CD sort. L’étiquette est imprimée. Et une semaine plus tard, tout est jeté. “On comprend rien. Où est la documentation ?” Non demandée, non rédigée. Résultat : poubelle.

Ou encore cette mission chez Reuters. Lotus Notes. Un dinosaure informatique que plus personne n’utilisait. Et pourtant, ils persistaient. Des projets entiers développés avec LotusScript, sans queue ni tête. Maintenance infernale. Performance inexistante. Mais budget validé, donc projet réalisé.

Les outils morts, les technologies absurdes

Dans les grandes boîtes, on t’impose des outils vieux de plusieurs décennies. Logiciels des années 80. Écrits en C ou en C++, jamais documentés, jamais maintenus. Tu bidouilles à l’aveugle. Chaque bug résolu en crée dix nouveaux. Tu travailles sur des boîtes noires. Tu avances dans le noir. Tu espères ne rien casser.

Pourquoi ? Parce qu’ils refusent de tout refaire. Trop cher. Trop risqué. Alors on bricole. On patch. On met des rustines. Et on prie. Le logiciel devient une zone de guerre. Et toi, tu es l’artificier.

Le travail en équipe ? Un cauchemar

Et ne parlons pas de la collaboration. Quand tu bosses avec des ingénieurs qui n’ont pas reçu la même formation, qui codent à l’instinct, qui ne comprennent pas les bases de l’algorithmique, tu passes plus de temps à relire et corriger qu’à construire. Les standards ? Inexistants. L’organisation ? Chaotique. Tu fais ce que tu peux, mais

tu es toujours en mode réparation.

Dans ces conditions, difficile de bâtir quelque chose de durable. Et pourtant, tu continues. Parce que tu es payé. Parce que tu es coincé.

Le cycle infernal de l’inutilité

À force, tu deviens un simple esclave travail fournisseur de logiciel buggé. Tu proposes une solution propre ? Refusée. On préfère bricoler. Tu codes sous la contrainte. Tu sais que ce que tu fais n’a pas de sens. Tu sais que ça ira à la poubelle. Mais tu le fais quand même.

Le système est fait pour tourner en boucle. On crée une merde. On l’utilise mal. On la jette. On recommence. Et chacun y trouve son compte. Les décideurs ont justifié leur poste. Les prestataires ont touché leur chèque. Et toi, tu es épuisé, vidé, vidé de ton sens, vidé de ta passion.

Sortir du piège : créer, construire, s’émanciper

La seule issue, c’est de monter ton propre business. Pas besoin d’avoir une idée géniale. Il suffit de reprendre possession de ton temps, de ton énergie, de ton intelligence. De mettre ces ressources au service de quelque chose de réel.

Quand tu travailles pour toi, tu codes comme tu veux. Tu vises la qualité. Tu vises l’efficacité. Et surtout, tu retrouves la fierté. La sensation de bâtir quelque chose qui vaut le coup. Quelque chose qui reste. Quelque chose dont tu es fier.

C’est une évidence que bien peu veulent entendre. Il faut désapprendre la soumission. Il faut désapprendre le “oui chef”. Il faut désapprendre à perdre sa vie pour un salaire. Et comprendre que le vrai risque, c’est de continuer.

Conclusion : refuse d’être un pion, sois un bâtisseur

Tu es formé, compétent, capable de grandes choses. Ne gaspille pas ta vie dans des projets morts. Ne vis pas comme simple rouage inutile. Reprends le contrôle. Sors de la machine. Refuse l’humiliation silencieuse de l’entreprise moderne. Le monde a besoin de créateurs, pas de suiveurs.

Le salariat tel qu’il est conçu aujourd’hui transforme des ingénieurs en esclave travail, des développeurs en scribes du néant, des talents en zombies productifs. Il ne s’agit pas de rejeter le travail. Il s’agit de rejeter le faux travail. Celui qui détruit, qui assèche, qui avilit.

Tu veux du sens ? Tu veux de la liberté ? Tu veux retrouver ta dignité ? Crée. Même petit. Même maladroit. Mais crée. C’est le seul chemin vers l’accomplissement. Tout le reste n’est que recyclage de vide. Voilà la vérité brute, pour compléter avec géoconfluences : l’économie moderne n’a plus besoin de ton talent. Elle veut ta soumission. À toi de choisir.