DTV ou visa touriste pour la Thailande ?

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  • Dernière modification de la publication :30 avril 2025
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visa thaïlande sur place ou dtv ? Visa touriste ou visa nomade digital pour la Thaïlande ? faut-il vraiment se faire chier avec un DTV ?

T’as envie de foutre le camp de France, poser ton cul au soleil, bosser à distance et profiter de la vie à la thaï ? Bah t’es pas le seul. Mais la vraie question, celle qui emmerde tout le monde dès qu’il faut passer aux démarches : visa touriste ou visa nomade digital ? Est-ce que ça vaut le coup de se casser la tête avec un visa digital nomade, genre le DTV, ou est-ce qu’on continue à faire comme avant, à la cool, avec un simple visa touriste et basta ?

Spoiler : y’a pas une seule bonne réponse. Ça dépend de ce que tu veux foutre en Thaïlande. T’es là pour quelques mois ou pour poser tes valises ? T’es freelance, salarié en remote, ou tu veux juste glander sous les cocotiers ? Allez, on décortique ça à la machette, sans langue de bois.

Le visa touriste : simple, efficace, mais avec des limites

Tu veux la méthode facile ? Tu prends ton passeport français, t’achètes un billet pour Bangkok, tu débarques, et la Thaïlande te file direct 60 jours gratos. Rien à faire avant. Une fois sur place, tu vas à l’immigration, tu poses ta demande d’extension, et bam : 30 jours de plus. Résultat : 90 jours pépouze sur place.

Et ça, tu peux le faire deux fois par an. Autrement dit, t’as droit à 180 jours par an en visa touriste, à condition de faire ce qu’on appelle un visa run : tu sors du pays (Malaisie, Cambodge, Laos, peu importe), tu reviens, et tu recommences. C’est légal ? Mouais… Disons que c’est toléré, mais c’est pas non plus un plan sans risques.

Tu veux rester plus longtemps ? Là, c’est le bordel. Au bout de deux allers-retours, certains se font recaler à la frontière. Les douaniers commencent à flairer que t’es pas un vrai touriste. Ils te regardent comme un parasite qui squatte sans visa valable, et là, ça peut vite dégénérer. T’as rien à dire, ils t’envoient balader sans autre forme de procès.

Le DTV : un vrai visa, long terme, pour ceux qui veulent s’installer

Maintenant, parlons du visa digital nomade, le fameux DTV. C’est pas un jouet, c’est un vrai visa, solide, valable 5 ans, mais qui impose de sortir du pays tous les 6 mois. En échange, tu peux rester quasiment à l’année en Thaïlande. T’as pas besoin de refaire toutes les démarches à chaque fois. Tu sors du pays, tu reviens le lendemain, et t’es reparti pour 6 mois cash. Pas besoin de nouvelles extensions, pas de visa run foireux, c’est clean.

Et là, faut bien comprendre un truc : le visa de thaïlande sur place, c’est pas juste une option pratique. C’est une assurance tranquillité. Plus besoin de flipper tous les 90 jours. T’as ton DTV, t’es couvert, tu peux te poser, acheter un appart, signer un bail d’un an, ouvrir un compte en banque (on y reviendra), et surtout, travailler à distance légalement.

Parce que oui, on va pas se mentir : travailler depuis la Thaïlande avec un visa touriste, c’est borderline. C’est toléré, mais si un jour ils veulent te faire chier, ils peuvent. Avec le DTV, t’es dans les clous. T’es un remote worker déclaré, t’as le droit d’être là, et personne peut t’emmerder.

Le DTV : galère à obtenir, mais solide sur le long terme

Par contre, prépare-toi à en baver pour l’avoir. C’est pas le visa pour glandeur. Il faut tout montrer, tout prouver : tes revenus, tes bilans, tes comptes de résultats, ton taf, ton activité en ligne, tes chaînes YouTube, tes sites, ton LinkedIn, tout. Les mecs veulent des preuves. Ils t’épluchent comme une oignon, jusqu’au noyau.

T’as une boîte ? Il leur faut les statuts, les déclarations fiscales, les relevés bancaires, les captures d’écran de ton dashboard Stripe… Ils te laissent rien passer. Et si t’as un pet de travers, ils te renvoient le dossier. T’as pas droit à l’erreur. Moi, ils m’ont redemandé des infos quatre fois avant d’accepter.

Et le prix ? Compte entre 300 et 400 balles. C’est plus que rien, oui. Mais c’est toujours moins cher qu’en Indonésie, où le visa équivalent (e33g) coûte quasiment le double.

Et le compte en banque alors ? Tu peux en ouvrir un avec le DTV ?

Tu penses que le DTV te facilite l’ouverture d’un compte bancaire ? Désolé de casser tes illusions, mais non, même combat que les touristes. Les banques thaïlandaises font pas de différence. Visa touriste ou DTV, t’es traité pareil. Elles veulent pas s’emmerder. Certaines ont même des politiques anti-DTV, où elles refusent l’ouverture purement et simplement.

Mais y’a des moyens de les contourner. Tu peux y arriver, mais faudra montrer patte blanche, être convaincant, et parfois avoir un justificatif de domicile en france pour appuyer ton dossier. Donc oui, c’est faisable, mais faut pas croire que le DTV te donne un passe-droit en banque. Ce qu’elles préfèrent, ironiquement, c’est le visa étudiant. Va comprendre.

En visa touriste, tu peux jouer, mais tu peux te faire niquer

Faut le dire comme c’est : un visa thaïlande sur place, en touriste, c’est un jeu dangereux si tu comptes rester plus de 180 jours. Y’a des mecs qui tentent le coup, sortent du pays pour quelques heures, reviennent en mode ninja… mais ça marche pas à tous les coups. Parfois, les douaniers t’ouvrent ton passeport, voient que ça fait la 3e ou 4e fois que tu fais le coup, et te bloquent. Et là, t’as l’air con avec ton sac à dos.

En plus, le visa touriste, c’est pas prévu pour ça. La loi est claire : t’as droit à deux entrées par an, point. Si tu fais plus, t’es dans le flou total. Y’en a qui passent, y’en a qui se font recaler. Ça dépend du mec à la douane, s’il a mal dormi, s’il a bouffé trop épicé le midi. C’est la loterie.

Le DTV, une machine à rester full time

Là où ce visa thaïlande sur place montre ses limites, c’est quand tu veux vraiment vivre là-bas. Pas juste 3 mois, pas juste 6, mais 12 mois par an. C’est là que le DTV enterre le visa touriste.

Pourquoi ? Parce que le DTV est conçu pour ça. Tu fais ton entrée, t’as 6 mois. Tu ressors une journée, tu re-rentres, paf, 6 mois de plus. Et tu peux répéter ça pendant 5 ans. Tu deviens presque résident de fait, sans avoir à flipper tous les trimestres, sans avoir à faire du tourisme administratif.

T’as un appart ? Tu veux acheter ? Tu veux signer un bail long terme, avec facture d’électricité à ton nom, abonnement internet, voire entamer un processus de résidence ? Bah avec le DTV, c’est possible, c’est cohérent, c’est fluide. En visa touriste, c’est du bricolage. T’as des mecs qui arrivent à tout faire même avec un visa touriste, c’est vrai. Mais c’est pas prévu pour, et t’es à la merci du premier fonctionnaire frustré qui décide de bloquer ton renouvellement.

DTV et travail en ligne : le bon combo

Autre point crucial : le taf.

T’es freelance ? Tu bosses à distance pour une boîte ? T’as un business en ligne ? Bah le DTV est ta planche de salut. T’es couvert. Tu peux dire à l’immigration que t’es remote worker, que tu gagnes ta vie ailleurs, et que tu dépenses en Thaïlande. Les mecs kiffent ça.

Tu bosses en visa touriste ? Ouais, c’est toléré. Mais c’est pas légal. Et si jamais ça coince, t’es dans la merde. Avec le DTV, t’es dans les règles. T’as un visa qui colle à ton activité. Tu vis pas en mode clandestin numérique. T’as pas besoin de cacher ton laptop au café.

Et aujourd’hui, y’en a un paquet qui veulent ce lifestyle : taffer au soleil, vivre mieux, bouffer pour 3€, et bosser sur leurs projets. Un visa thaïlande sur place, quand il est en DTV, c’est l’outil parfait. Pas parfait dans la mise en œuvre, hein, mais parfait dans sa finalité.

La fiscalité : terrain glissant

Là, on attaque le gros morceau. Parce que beaucoup se disent : “Je suis en visa touriste, donc je suis pas résident fiscal”. Erreur.

La résidence fiscale ne dépend pas du visa. Elle dépend du nombre de jours passés sur le territoire. Plus de 180 jours en Thaïlande, et t’es automatiquement considéré résident fiscal. Que tu sois en visa touriste, en DTV, ou en string léopard, peu importe.

Et ça, les autorités thaïlandaises commencent à le regarder de plus près. Ils s’en foutent de ton type de visa. Ils regardent ton passeport, tes tampons, tes dates d’entrée et de sortie. Et si t’es au-delà des 180 jours, ils peuvent t’imposer. Même si t’as pas demandé de résidence. Même si t’as pas de “tax ID”. Et si un jour ils veulent venir toquer à ta porte, ils peuvent.

Tu veux éviter ça ? Bah faut soit rester en-dessous de 180 jours, soit faire les démarches pour être réglo. Et là, le DTV t’aide : tu peux rester toute l’année, demander un certificat de résidence, avoir des factures locales, un contrat de bail, bref, construire un dossier solide. Ce qui est beaucoup plus chiant en visa touriste, car t’as pas la même légitimité à long terme.

Achat immobilier et paperasse : le DTV comme levier

Un autre point souvent oublié : l’achat immobilier. Beaucoup rêvent d’avoir un pied-à-terre à Chiang Mai ou à Phuket. Et certains achètent même en visa touriste. C’est possible. Mais si derrière t’as pas une résidence cohérente, un contrat de bail, ou des utility bills à ton nom, ton dossier est bancal.

Avec le DTV, tu sécurises tout ça. Tu peux rester, obtenir un certificat de résidence, prouver ton attachement au pays. Et ça peut peser dans la balance si un jour tu veux faire valider un achat, obtenir un compte bancaire digne de ce nom, ou être pris au sérieux par une administration.

Et franchement, quand tu commences à mettre des sommes sérieuses dans le pays, vaut mieux être en règle. C’est pas avec un tampon de touriste que tu vas rassurer un notaire thaï.

Et pour les “petits malins” qui veulent jouer entre les lignes ?

Y’en a toujours qui pensent pouvoir finter le système. Sortir du pays une fois tous les 3 mois, revenir, et faire ça en boucle. C’est possible. Certains y arrivent. Mais ça devient de plus en plus risqué.

D’abord parce que les douaniers commencent à flairer les abus. Ensuite parce que certaines entrées te seront refusées, surtout si tu reviens trop vite (genre t’es sorti le matin, tu reviens l’après-midi…). Et puis, plus tu joues, plus tu risques de te faire griller.

Et là, t’as tout perdu : t’as pas de visa valable, pas de sécurité, et si tu veux repasser en DTV après t’être fait recaler, bonne chance. T’es fiché.

Cas bancals : fiscalité, photos, dossiers complexes

Petite parenthèse sur les cas particuliers passeport photo didentitÉ. Y’en a plein. Des mecs qui ont un passeport neuf sans tampons, ou des photos mal prises, des noms mal orthographiés… Et ça, ça peut foutre le dawa dans ton dossier de demande de visa ou même à la douane. Les services thaïs, ils rigolent pas avec les documents. Tout doit coller, à la virgule près. Donc si t’as un cas chelou, prévois du temps et de la patience.

Au final, c’est quoi le meilleur choix ?

Le meilleur visa pour toi, ça dépend pas de ton passeport. Ça dépend de tes intentions.

  • Tu veux juste venir chiller 2 à 3 mois par an, faire un break hivernal, bosser un peu sur ton ordi ? Le visa pour la thaïlande en mode touriste suffit.

  • Tu veux t’installer, vivre vraiment là-bas, travailler légalement à distance, acheter, louer, ouvrir un compte, être en règle ? Là, ce visa thaïlande, version DTV, devient indispensable.

Alors ouais, c’est plus chiant à obtenir. Ouais, c’est plus cher. Mais t’as la paix pendant 5 ans, et t’es dans les clous fiscalement et administrativement.

Et si un jour t’as besoin de prouver que t’habites vraiment là, que t’as des factures, une activité, un compte, t’auras tout sous la main. T’auras pas besoin de bidouiller.

9 vérités à retenir sur ce visa thaïlande sur place :
  1. Il peut être obtenu en touriste ou en DTV, mais les conséquences sont pas les mêmes.

  2. En DTV, tu restes presque toute l’année sans prise de tête.

  3. En touriste, tu joues à la roulette russe au bout de 180 jours.

  4. Travailler en remote avec un visa touriste, c’est toléré mais illégal.

  5. Ouvrir un compte en banque est galère, DTV ou pas.

  6. La fiscalité dépend pas du visa, mais du temps sur place.

  7. Le DTV t’aide à obtenir un certificat de résidence crédible.

  8. Si tu fais plus de deux entrées par an en touriste, tu risques d’être bloqué.

  9. Le visa thaïlande sur place en DTV, c’est le seul qui t’offre une vraie stabilité sur 5 ans.

Conclusion ? Fais pas le malin. Prévois ton coup.

Si tu comptes venir pour 3 mois et repartir, fais simple. Si tu veux vivre là-bas, te poser, travailler, acheter, respirer… alors prends le DTV. Fais le dossier, paye le prix, bouffe la paperasse, mais t’auras la paix. Et la liberté de bouger sans stress, d’avoir une résidence, de construire, de bâtir quelque chose de stable.

À la fin, t’auras un visa thaïlande sur place en béton. Et crois-moi, quand tu vois les autres galérer à la douane ou faire la file pour une énième extension, tu seras content d’avoir fait le taf.

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