Qui est concerné par le nouvel impôt sur la nationalité française ?

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  • Dernière modification de la publication :22 avril 2025
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Impôt sur cette nationalité française : qui va se faire rattraper par le fisc, même à l’autre bout du monde ?

Un amendement voté dans une ambiance moite de l’Assemblée nationale vient foutre un gros pavé dans la mare de français de l’étranger, les expatriés français, ou plus précisément tous ceux qui pensaient avoir coupé les ponts fiscaux avec la France en partant vivre sous des cieux fiscalement plus cléments. On parle ici d’un impôt d’un nouveau genre : l’impôt sur ta nationalité française. Et non, ce n’est pas une blague.

Ce texte, pondu par un député de la France Insoumise, Éric Coquerel, a été adopté le mercredi 16 octobre. Derrière cette initiative, une idée simple en apparence : taxer certains Français qui ne vivent plus en France, mais qui, à un moment donné, y ont vécu assez longtemps pour que l’État français les garde à l’œil.

Mais à y regarder de plus près, c’est une aberration juridique, un cafouillage législatif, un gloubi-boulga fiscal digne des meilleurs sketchs administratifs. Pourtant, cette loi pourrait bel et bien être promulguée, sauf si le Conseil constitutionnel met un coup d’arrêt à ce délire bureaucratique.

Alors, qui est concerné par cet impôt sur cette nationalité française ? Qui va devoir cracher au bassinet alors qu’il n’a plus rien à voir avec le système fiscal français depuis des années ? On vous explique tout, et sans langue de bois.

Un texte flou, torchonné à la va-vite

Commençons par la source de cette usine à gaz. Ce n’est pas un délire sorti de nulle part. C’est un amendement formellement adopté par l’Assemblée, avec tout le processus habituel : rédaction, vote, contrôle constitutionnel, promulgation, publication au Journal Officiel. Et donc potentiellement applicable dans les jours ou semaines qui viennent.

Le problème ? C’est qu’à sa lecture, ce texte semble avoir été rédigé par des illettrés. On ne parle pas ici d’un désaccord idéologique, mais bien d’une incompréhension profonde sur le sens même des mots utilisés. On va décortiquer ensemble l’amendement, et vous allez vite comprendre pourquoi on crie à l’arnaque déguisée.

Ce que dit exactement l’amendement

Voici la phrase clé :
« Sous réserve de convention fiscale signée par la France, les personnes de nationalité française ayant résidé au moins trois ans en France sur les dix années ayant précédé leur changement de résidence fiscale vers un État pratiquant une fiscalité avantageuse – inférieure de plus de 50 % à celle de la France – en matière d’imposition sur les revenus du travail, du capital et du patrimoine. »

Autrement dit, si vous êtes français, que vous avez passé un minimum de trois années en France dans les dix années avant de déménager dans un paradis fiscal, vous restez redevable d’un impôt en France. Voilà pour le cœur du texte.

Mais c’est là que ça part en vrille.

Une application universelle… qui se prétend ciblée

Le texte se veut « ciblé », mais il est en réalité d’une portée universelle. Il concerne potentiellement tous les Français ayant quitté la France pour s’installer dans un pays où les impôts sont deux fois moins élevés, ce qui englobe des milliers de cas. Un Français qui part à Dubaï, au Panama, à Singapour, en Estonie, ou même au Portugal à certaines périodes, entre dans le viseur.

Et c’est là que le délire commence.

Étude de cas : le Français lambda qui part vivre à Dubaï

Prenons un exemple concret. Un Français né et élevé en France. Il y vit jusqu’à ses 30 ans, puis décide de partir vivre à Dubaï. Il s’y installe, y travaille, paie ses impôts (ou pas, vu le régime local), et ne revient jamais en France. On est d’accord qu’il a quitté la France depuis 20 ans, vit ailleurs, ne touche rien de l’État français et ne coûte rien non plus.

Mais selon le texte de loi, comme il a résidé au moins 3 ans en France dans les 10 années précédant son départ (c’est-à-dire de ses 20 à ses 30 ans), il reste concerné. Il entre donc dans le champ de l’impôt sur ta nationalité française.

Alors quoi ? Il devrait payer ses impôts à la France pendant combien de temps ? Toute sa vie ? Est-ce que le fait de rester Français suffit à justifier une ponction fiscale ad vitam æternam ?

Une logique qui ne tient pas debout

Le problème fondamental vient du fait que le texte ne s’appuie pas sur la résidence fiscale actuelle, mais sur le passé de résidence en France. C’est une aberration. Cela revient à dire qu’une personne qui a quitté la France depuis 10, 20, voire 30 ans peut se voir réclamer un impôt au motif qu’elle a un jour été française et qu’elle a un jour vécu en France.

C’est l’introduction déguisée d’un impôt sur ta nationalité, concept qui jusqu’ici était l’apanage quasi exclusif des États-Unis. Et même là-bas, ce modèle est ultra controversé.

Le casse-tête de l’évitement : deux départs pour être tranquille ?

Le seul moyen – selon la logique écrite de ce texte – d’échapper à l’impôt sur ta nationalité française, ce serait… de partir deux fois de France.

Oui, tu as bien lu.

Il faudrait :

  1. Quitter la France une première fois pour un pays avec une fiscalité intermédiaire (non ciblée par le texte),

  2. Revenir en France temporairement, moins de 3 ans sur une période de 10 ans,

  3. Puis repartir dans un pays fiscalement avantageux.

Si tu remplis ces conditions, alors tu peux peut-être passer entre les mailles du filet. Sinon, t’es dedans. Et c’est exactement là que ce torchon législatif devient un piège kafkaïen. Un citoyen ne devrait pas avoir à élaborer une stratégie géopolitique de son exil fiscal pour éviter d’être traité comme une vache à lait.

Une écriture floue, volontairement confuse ?

Soit les rédacteurs de ce texte ne comprennent pas le français, soit ils prennent tout le monde pour des cons. Parce qu’en lisant cette loi au mot près, même un résident à l’étranger depuis 20 ou 30 ans reste dans le viseur, tant qu’il a vécu 3 ans en France avant de partir.

Et ce qui choque le plus, c’est que cette absurdité a été adoptée sans que personne ne semble l’avoir relue correctement. On parle ici de représentants de la nation, élus pour faire les lois. Et là, on a l’impression qu’ils ont torché un brouillon à 3 heures du mat après deux bouteilles de pinard.

Les demandes légitimes

Face à ce déraillement législatif, certaines demandes sont claires et nettes :

  1. Contrôle constitutionnel : que le Conseil constitutionnel rejette cette loi pour inconstitutionnalité évidente.

  2. Explication publique : que les députés ayant voté ce texte s’expliquent publiquement. Venez en face des contribuables, devant les caméras, et tentez de justifier ce charabia.

  3. Responsabilité politique : que les élus qui votent des lois sans les comprendre soient dégagés. Fini la récré.

Implications pratiques : une bombe pour les Français de l’étranger

Ce texte, tel qu’écrit, est une bombe à retardement pour les expat français. Qu’ils vivent à Dubaï, à Singapour ou même en Suisse, l’impôt sur ta nationalité française plane désormais au-dessus de leur tête.

Et attention, il ne s’agit pas ici d’un barème spécifique ou d’une taxe ponctuelle : on parle de rendre possible une taxation sur les revenus, le capital et le patrimoine des personnes concernées. Peu importe qu’elles ne bénéficient plus de la sécu française, qu’elles ne mettent plus un pied sur le territoire, ou qu’elles ne coûtent rien à l’État. Ce qui compte, c’est leur ADN fiscal français.

Une France qui regarde ses enfants comme des portefeuilles

Cette loi marque un tournant. L’État ne cherche plus à savoir où tu vis, ni si tu utilises encore ses services. Il veut juste savoir si tu es né français, si tu as eu la bêtise de rester un peu trop longtemps en France avant de partir, et surtout si tu ne t’es pas barré dans un endroit où l’impôt est moins violent.

C’est le retour du fisc prédateur, celui qui ne se contente pas de taxer les résidents, mais qui veut suivre ses ex-contribuables à la trace, au nom d

’un patriotisme fiscal qui n’est qu’un camouflage pour la ponction à distance.

Ce n’est que le début ?

Si cet amendement passe, il deviendra une jurisprudence. D’autres suivront. Aujourd’hui, c’est un impôt sur ta nationalité française. Demain, ce sera une taxe sur les plus-values latentes au moment du départ. Puis une contribution au service public, même sans en bénéficier.

Le glissement est net : la nationalité devient une attache fiscale permanente.

Et pendant ce temps, les politiciens qui votent ces absurdités s’étonnent que les jeunes diplômés, les entrepreneurs et les créateurs de richesse se barrent.

En conclusion : un appel à la lucidité

L’impôt sur cette nationalité française est une absurdité juridique, une aberration économique et une provocation politique. Il est le reflet d’une élite déconnectée, qui croit qu’elle peut continuer à racketter ses citoyens où qu’ils soient, simplement parce qu’ils sont nés Français.

Alors si vous vous sentez concernés, si vous faites partie de ces expatriés français qui ont fui une fiscalité étouffante, réagissez. Contactez vos représentants. Faites du bruit. Parce que sinon, demain, c’est votre tour. Et il sera trop tard.

 

ce que cache réellement l’impôt sur cette nationalité française

Derrière la façade de justice fiscale et de lutte contre l’évasion, l’impôt sur cette nationalité française marque un glissement inquiétant dans la manière dont l’État français conçoit sa relation avec ses citoyens. Ce n’est pas simplement une mesure technique, ni une simple révision du barème fiscal pour quelques cas spécifiques. C’est un changement de paradigme dans la manière dont la France traite ses ressortissants, même ceux qui ont décidé de refaire leur vie ailleurs.

Cette mesure trahit une crise profonde de gouvernance, une incapacité croissante à équilibrer les comptes publics sans recourir à des méthodes de plus en plus agressives, souvent mal pensées, juridiquement bancales, et surtout injustes.

Une atteinte à la liberté de mouvement

En visant les Français qui s’expatrient dans des pays à fiscalité allégée, cette loi crée un précédent dangereux : elle limite indirectement la liberté de quitter le territoire sans être suivi par une chaîne fiscale invisible. On ne parle pas ici de millionnaires dissimulant des fortunes offshore, mais parfois de gens ordinaires, lassés de la pression fiscale française, qui tentent simplement de construire une vie ailleurs. Or, aujourd’hui, cette volonté devient suspecte. L’acte de s’expatrier est considéré comme une trahison fiscale. Et ce simple fait suffit à déclencher une forme de représailles.

Ce glissement est d’autant plus préoccupant que la France, tout comme l’Union européenne, repose sur des principes fondamentaux comme la liberté de circulation des personnes et des capitaux. En conditionnant ces libertés à une taxe post-départ, on vide ces droits de leur substance.

Une punition pour ceux qui ne profitent même plus du système

Ce que cette loi ignore – ou feint d’ignorer –, c’est que la plupart des Français établis à l’étranger ne coûtent plus rien à l’État français. Ils ne bénéficient pas du système de santé, n’utilisent pas les services publics, ne scolarisent pas leurs enfants dans les écoles françaises. Ils vivent ailleurs, paient leurs impôts ailleurs, consomment ailleurs.

Vouloir les faire payer sous prétexte qu’ils ont été Français et qu’ils ont vécu quelques années en France avant de partir revient à transformer la nationalité en une dette à vie. Comme si être né Français ou l’avoir été à un moment donnait à l’État un droit perpétuel de ponction.

Un signal désastreux pour l’attractivité et les talents

Si l’on voulait envoyer le message que la France n’est plus un pays où l’on peut partir et revenir sereinement, c’est réussi. Les jeunes diplômés, les startuppers, les créatifs, tous ceux qui envisagent un parcours international sont désormais prévenus : quittez la France, et on vous rattrapera plus tard. Avec des règles floues, des textes bancals, mais une certitude – vous resterez imposables.

Dans un monde où la concurrence entre pays est féroce, où les talents ont le choix, cette mesure risque de faire fuir davantage de Français et d’empêcher leur retour. Parce que qui voudrait revenir dans un pays où la nationalité est devenue un lien fiscal permanent ?

Une complexité juridique qui va engendrer des injustices

L’interprétation même du texte est déjà un casse-tête. Il y aura autant d’interprétations que de contrôleurs fiscaux. Des personnes vont se faire redresser à tort, d’autres vont passer entre les mailles du filet. Les conventions fiscales bilatérales vont entrer en conflit. Les contentieux vont exploser. Les avocats fiscalistes se frottent déjà les mains.

Tout cela pour quoi ? Pour récolter quelques millions, peut-être ? Alors qu’on parle ici d’un État qui brûle des milliards d’euros dans des politiques inefficaces, dans des gabegies administratives à répétition ?

Le risque d’un précédent dangereux

Aujourd’hui, cette mesure concerne une minorité. Mais elle ouvre une brèche. Elle banalise l’idée que la nationalité peut justifier un impôt, même sans lien territorial ou d’usage. Si ce principe s’installe, d’autres taxes suivront. Une contribution pour l’armée ? Pour les retraites ? Pour l’éducation ? Même si vous n’en bénéficiez plus ? Pourquoi pas, tant qu’on a votre passeport français.

Ce n’est pas juste une taxe. C’est une philosophie politique perverse qui s’installe : le citoyen n’est plus vu comme un acteur, mais comme un actif à exploiter jusqu’au bout, où qu’il se trouve.

En résumé

L’impôt sur cette nationalité française, tel qu’il est formulé aujourd’hui, est un monument d’absurdité, de flou juridique, et d’injustice fiscale. Il fait passer un message clair : être Français n’est plus seulement une appartenance, c’est une hypothèque à vie. Et tant que vous gardez votre passeport tricolore, même sans rien devoir à la France, elle vous suivra.

Ce n’est pas de la fiscalité. C’est du harcèlement à distance.

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