Où vont les millionnaires en 2024-2025 ? Et surtout, pourquoi ils fuient certains pays

En 2024, les ultra-riches n’ont plus rien à prouver, mais ils ont tout à fuir. Régulations excessives, fiscalité punitive, insécurité galopante, autoritarisme politique : tout ce qui sent le contrôle ou la menace fait plier bagage aux millionnaires. Le mouvement mondial des grandes fortunes est une leçon brutale : quand les choses tournent mal, ce sont toujours les riches qui s’en vont les premiers. Ceux qui tiennent les milliards de dollars en 2024, eux, ne restent pas pour payer l’addition. Ils prennent le large, changent de nationalité, déplacent leurs avoirs.

Alors, où vont-ils ? Quels pays arrivent à séduire les millionnaires ? Et lesquels les font fuir comme la peste ? Cette analyse sans détour décortique les tendances, chiffres à l’appui, et dévoile les logiques derrière ces migrations de la fortune 2025. On plonge dans les réalités crues du monde de la richesse globale.

Les destinations qui attirent les millionnaires

1. Dubaï et les Émirats Arabes Unis : le refuge absolu

Sans surprise, Dubaï se hisse en tête du classement. En 2024, ce sont 6 700 millionnaires qui ont choisi les Émirats Arabes Unis comme leur nouvelle base. Pourquoi ? Parce qu’à Dubaï, on ne vous emmerde pas. Pas d’impôt sur le revenu. Pas d’impôt sur la fortune. Aucune régulation tatillonne sur les mouvements de capitaux. Tu veux ramener ton cash ? Pas de souci. Tu veux créer une boîte en 48 heures ? C’est possible.

Dans un monde où la régulation devient un outil de surveillance et d’appauvrissement, Dubaï offre le luxe ultime : l’anonymat économique. Et c’est précisément ce qui attire la fortune 2025. C’est le pays où l’État ne met pas son nez dans vos affaires, tant que vous ne faites pas de vagues. Dubaï est aujourd’hui à la fortune 2025 ce que la Suisse était aux années 1980 : une arche pour ceux qui veulent garder leur fric en paix.

2. États-Unis : toujours dans la course

Avec 3 800 millionnaires supplémentaires, les États-Unis gardent leur attrait. Pourtant, c’est un pays taxé, régulé, bureaucratisé à l’extrême. Mais ce que les États-Unis offrent en échange, c’est le pouvoir, la stabilité juridique, et un système financier gigantesque. Ceux qui s’y installent n’ont pas peur des impôts. Ils viennent pour peser. Pour faire partie du réseau. C’est là que les deals se font, que les décisions mondiales se prennent.

Et puis, dans certains États comme le Texas ou la Floride, les conditions fiscales restent étonnamment avantageuses. Dans la logique de la fortune 2025, c’est un pays où l’on paie cher pour être au centre du jeu.

3. Singapour : propreté, ordre et efficacité

Singapour, c’est le rêve asiatique du capital. Fiscalité légère, stabilité politique, infrastructure numérique ultra-rodée. Le pays attire les grosses têtes du business, pas les petits millionnaires. Ici, on parle de gens qui gèrent des portefeuilles de 100 millions, pas ceux qui viennent d’atteindre leur premier million.

La fortune 2025 y trouve un environnement parfait pour gérer un empire discret. Pas de bruit. Pas de scandales. Pas de menaces politiques. Tout est fluide, efficace, et surtout… rentable.

4. Canada : l’anomalie fiscalement incompréhensible

Et là, coup de théâtre. Le Canada est 4e dans le classement, alors que c’est l’un des pays les plus fiscalement agressifs de l’OCDE. Ce n’est clairement pas pour les avantages fiscaux que les millionnaires s’y précipitent. Alors pourquoi ?

Sécurité. Stabilité. Prévisibilité. Dans un monde où tout part en couilles, certains millionnaires préfèrent payer pour avoir la paix. Le Canada offre un système légal robuste, une démocratie encore à peu près fonctionnelle, et un passeport solide. C’est peut-être pas fiscalement sexy, mais pour ceux qui veulent dormir la nuit sans craindre un coup d’État ou un gel d’actifs, ça reste une valeur refuge.

5. Australie : même logique

Même discours pour l’Australie, pourtant réputée pour son taux de taxation délirant. Là encore, les millionnaires acceptent de se faire tondre pour pouvoir vivre en sécurité, sans corruption, avec un environnement stable et une qualité de vie élevée.

C’est la fortune 2024 qui s’achète une assurance-vie sociale. Est-ce que ça vaut le coup de perdre la moitié de ses revenus en taxes ? Pour certains, oui.

6. Italie, Grèce, Portugal : les magouilles légales

Ces trois pays sont les surprises du classement, mais la raison est claire : niches fiscales. L’Italie propose des forfaits fiscaux alléchants pour les ultra-riches. La Grèce, malgré sa réputation d’État en ruine, offre jusqu’à 0 % d’imposition dans certaines conditions. Et le Portugal, longtemps champion de la résidence non-habituelle, attire encore quelques réfractaires à l’impôt de solidarité sur la fortune.

C’est le jackpot pour la fortune 2024 : vivre en Europe, au soleil, avec des règles fiscales sur mesure. Tant que les gouvernements ne changent pas d’avis du jour au lendemain (ce qui arrive souvent).

7. Japon et Suisse : la solidité

Le Japon, malgré sa fiscalité peu accueillante, reste un pays de confiance. Sa position géopolitique, sa culture de la stabilité, son sérieux fiscal attirent un certain type de fortuné — plus discret, plus long terme.

La Suisse, elle, reste une valeur sûre. Moins attractif qu’avant, mais toujours là. On sait ce qu’on y gagne : confidentialité, qualité de vie, et un cadre bancaire très pro. La fortune 2024 aime la Suisse pour les mêmes raisons qu’elle l’a toujours aimée : c’est fiable.

Les millionnaires fuient : les pays que la richesse abandonne

1. Chine : 15 200 millionnaires en moins

C’est la grande saignée. La Chine, en 2024, a perdu plus de 15 000 millionnaires. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas y sortir un dollar sans passer par le contrôle de l’État. Parce que les riches sont suspectés en permanence. Parce que l’autoritarisme étouffe toute volonté d’indépendance.

Les plus riches du monde veulent pouvoir disposer de leur argent. En Chine, ils ne peuvent pas. C’est aussi simple que ça. Les plateformes comme Wise ou Interactive Brokers sont inaccessibles ou sévèrement surveillées. Les riches veulent respirer. Et la Chine, en 2024, c’est l’asphyxie.

2. Royaume-Uni : 9 500 millionnaires en cavale

Le Brexit, l’instabilité politique, la fiscalité lourde, la montée du wokisme, les menaces sur la liberté d’expression… Tout cela fait du Royaume-Uni un enfer pour les riches. La fortune 2024 ne veut pas financer l’incompétence publique. Résultat : 9 500 millionnaires ont quitté l’île en 2024.

C’est devenu une mini-France : immigration de masse, insécurité, impôts en hausse. Ce n’est plus une place financière crédible. Le rêve anglais est mort.

3. Inde : + de millionnaires, mais une fuite massive

L’Inde produit de nouveaux riches chaque jour. Pourtant, elle en perd des milliers. En 2024, plus de 4 300 millionnaires ont quitté le pays. Pourquoi ? Le nationalisme économique. Les restrictions. Le poids de la bureaucratie. La peur d’être ciblé.

La corruption rampante et l’instabilité juridique font que même quand tu réussis, tu n’es jamais vraiment en sécurité. Quand tu commences à te poser la question qui est lhomme le plus exposé, tu cherches une sortie. Et les riches indiens la trouvent à l’étranger.

4. Corée du Sud, Russie, Brésil, Afrique du Sud : même combat

Corée du Sud, plus de 1 000 départs. Peut-être à cause de la pression sociale, peut-être à cause des risques de guerre.

Russie : la guerre, l’ingérence de

l’État, les sanctions. Les riches russes se barrent. Regardez Telegram : l’appli aurait pu être russe. Son fondateur a fui la Russie, puis la France, pour finalement immatriculer à Dubaï. La boucle est bouclée.

Brésil : insécurité, criminalité, gouvernement instable. Afrique du Sud : apartheid inversé, violence, chaos. Les riches blancs s’en vont. On peut parler de « nettoyage économique » sans le dire officiellement.

Quand la fortune 2024 s’en va, les pauvres restent

Ce qui est fascinant avec la fortune 2024, c’est que quand elle se tire, elle le fait vite, proprement, en préparant ses arrières. Deuxième passeport, double nationalité, holding offshore, comptes multisites. Elle s’évapore. Pendant ce temps, les classes moyennes prennent la charge fiscale. Et les pauvres restent dans la merde.

Les pays qui sur-régulent, taxent à mort, interdisent les cryptos, surveillent tout… deviennent des camps à ciel ouvert pour les pauvres, pendant que les riches vivent sur une autre planète. À Bali, Dubaï ou Singapour.

Conclusion : prépare tes valises

Si tu es millionnaire et que tu vis encore dans un pays comme la France, les Pays-Bas ou l’Espagne, tu es soit maso, soit mal informé. Tu n’as rien à y gagner, tout à y perdre. La fortune 2024 te le montre noir sur blanc : les riches vont là où l’État les laisse respirer.

Tu veux faire partie des survivants ? Pose-toi la question : est lhomme le plus riche de ton pays encore résident fiscal ? Probablement pas. Et ce n’est pas un hasard.

Alors fais comme les autres : prends ta fortune 2024, trouve ta niche fiscale, et fuis pendant qu’il est encore temps.