Comment Atteindre la Super Conscience ou l'Ultra-Conscience : Plongée Sans Filtre dans la Super Conscience

Le monde tel qu’il est, dans toute sa brutalité et son chaos, invite ceux qui osent lever les yeux à chercher autre chose : un état supérieur, un éveil radical, un regard lucide sur la réalité. C’est dans cette optique qu’émerge la notion d’ultra-conscience, un niveau de perception aiguë, brutale, totale. Cette quête, c’est celle de la super conscience, ce moment où tout se décante, où les illusions tombent, où l’hypocrisie ambiante s’effondre pour révéler la vérité crue du monde. Et cette vérité ne fait pas de cadeau.

Le point de départ ? Ce monde magnifique que personne ne regarde. La mer, le coucher de soleil, la chaleur sur la peau. Des instants de grâce que la majorité ignore, absorbée par un quotidien bâclé, par des priorités illusoires. Ceux qui comptent leurs couchers de soleil savent. Ils savent que tout est compté. Ceux qui passent à côté sans un regard ? Des âmes absentes, des consciences anesthésiées. L’ultra-conscience commence là : dans la capacité à voir la beauté simple, à ressentir le privilège brut de vivre sans guerre, sans chaos immédiat.

Mais ce privilège, justement, est une anomalie. Ce n’est pas la norme. Ce qui est “normal”, c’est la guerre. Le conflit. La misère. La souffrance. Le désastre permanent. Ceux qui vivent dans la paix, qui marchent librement, mangent à leur faim, dorment tranquilles, devraient s’agenouiller chaque matin devant cette bénédiction. Et pourtant, ils la piétinent, l’ignorent, la gaspillent.

Les Origines de la Super Conscience

Accéder à la super conscience, ce n’est pas une mode. Ce n’est pas une technique de développement personnel à la con. C’est un parcours brutal. C’est se réveiller, souvent malgré soi. Certains y accèdent après un choc : une maladie grave, un cancer, une perte, une chute. Il faut parfois flirter avec la mort pour enfin ouvrir les yeux. D’autres, plus rares, y arrivent sans crash. Par lucidité. Par saturation de la connerie ambiante. Par une hypersensibilité insupportable à la laideur du monde.

Être en super conscience, c’est s’arrêter. C’est regarder. C’est réfléchir, intensément, jusqu’à l’os. Et pour cela, il faut du temps. Le temps de ne pas s’éparpiller dans des distractions stériles. Il faut se désintoxiquer de la vie moderne : pas d’alcool, pas de tabac, pas de soirées bidons. Il faut tout couper. Il faut le vide pour accueillir l’intensité. La super conscience naît dans le silence, dans la solitude, dans la confrontation brute avec soi-même.

La Guerre, Miroir de l’Infra-Conscience

Ceux qui n’ont jamais connu la guerre n’ont aucune idée de l’enfer sur Terre. Pourtant, ils l’encouragent. Ils la justifient. Ils l’applaudissent. Pourquoi ? Parce qu’ils n’aiment pas le monde. Parce qu’ils préfèrent la haine à la paix. Parce que la super conscience leur est étrangère. Ils ne sentent plus le vent, ils ne voient plus le ciel, ils n’entendent plus le silence. Ils sont déconnectés.

Regardez autour de vous : Ukraine, Israël, Gaza, Birmanie. Des conflits à n’en plus finir. Certains sont tellement anciens qu’ils sont devenus invisibles. La guerre en Birmanie, par exemple, c’est 70 ans de massacre. Qui s’en soucie ? Personne. Pourquoi ? Parce que cette guerre est trop complexe. Personne n’arrive à la simplifier, alors on l’ignore. Pourtant, elle est la quintessence de la folie humaine. Un théâtre permanent de haine, de cycles de vengeance, de destruction pure. Zéro sens. Zéro finalité. Et surtout : zéro apprentissage.

L’Impossibilité d’Apprendre

L’ultra-conscience, c’est comprendre que l’humain ne tire aucune leçon. Jamais. Tout a déjà été tenté. Chaque guerre a été perdue par tous ses participants, même ceux qu’on appelle vainqueurs. La mort gagne toujours. Et pourtant, ça recommence. Encore et encore. Ils refont les mêmes erreurs, avec les mêmes outils, les mêmes armes, les mêmes discours. Il n’y a pas d’évolution. On tourne en boucle dans un samsara morbide. Pourquoi ? Parce que personne ne veut s’asseoir à une table et réfléchir. Parce que penser est un acte révolutionnaire. Et que la super conscience et résonance de cette pensée fait peur.

On pourrait demander à une intelligence artificielle de proposer un processus de paix. C’est ce qui a été fait. Des étapes claires. Des solutions possibles. Mais qui écoute ? Personne. Trop naïf, disent-ils. Ce qui est naïf, c’est de croire que refaire les mêmes actions donnera un résultat différent. L’ultra-conscience, c’est le refus de l’illusion, même si elle est confortable.

Le Goût de la Vengeance

Il y a un plaisir sadique dans la misère de l’autre. C’est une vérité immonde, mais réelle. Quand on t’a fait du mal, tu veux le rendre. Tu penses que faire souffrir celui qui t’a blessé va te guérir. C’est faux. Et ça ne marche jamais. On l’a vu en Irak, en Libye, en Palestine, partout. On détruit, on tue, on “répond”… et à la fin, il ne reste que des ruines, du sang, des fantômes.

Et pire que tout : on ne compte plus. Le nombre de morts ? On s’en fout. 40 000 ? 400 000 ? 4 millions ? Ça ne change rien dans l’esprit des gens. Il n’y a plus de seuil d’alerte. Plus de mesure. Plus d’humanité. Et quand on commence à dire “on s’en fout s’il y a 5 000 civils tués pour éliminer un seul ennemi militaire”, on a quitté la sphère humaine. On est dans la barbarie chiffrée. L’ultra-conscience refuse ça. Elle exige la mesure. Elle exige de comprendre ce qu’un mort représente. Un monde détruit. À chaque fois.

La Super Conscience dans l’Intime

La super conscience ne s’arrête pas à la géopolitique. Elle éclaire aussi la vie quotidienne. Les relations. Les émotions. Le couple. L’amour. Le désir. Le dégoût. Rien n’échappe à cette lucidité implacable. Voir une personne et ressentir une répulsion : c’est une émotion brute. Voir une autre et ressentir de l’attirance : autre émotion brute. Savoir que la beauté se fane, que le désir n’est qu’une réaction chimique temporaire, c’est le début de la clarté.

Les gens se marient par habitude. Par attente sociale. Par tradition. Mais tout cela est basé sur des programmations. Des automatismes. Des illusions. Se libérer de ces chaînes, c’est entamer la désobfuscation de sa propre psyché. C’est comprendre que tout est codé, tout est prévisible, tout est manipulable. Et que seule la super conscience permet de décoder ce bordel.

Refus du Conséquentialisme

La majorité n’a aucune culture du conséquentialisme. Aucun souci de minimiser les morts, les souffrances, les pertes. Ils veulent “gagner”. Peu importe le prix. Peu importe les conséquences. Gagner une guerre ? Mais gagner quoi ? Un champ de ruines ? Un pays à reconstruire ? Une population traumatisée ? Ils n’ont rien gagné. Le vrai vainqueur, c’est celui qui fait la paix. Celui qui arrête l’engrenage. Celui-là, on l’ignore. On le traite de lâche, de traître, de rêveur. C’est lui, pourtant, qui est dans la superconscience la part de nous la plus élevée.

L’Hypocrisie Totale

Le monde est bourré d’hypocrisies crasses. On condamne un missile iranien tombé près de civils, mais on justifie les bombes larguées sur des hôpitaux. On condamne l’invasion de l’Ukraine, mais on ignore les colonies israéliennes. Deux poids, deux mesures, en permanence. Une infirmité morale collective. Un monde déboussolé, où plus rien ne choque vraiment. Sauf peut-être ceux qui ont développé cette ultra-conscience qui arrache les œillères.

La Joie dans la Souffrance d’Autrui

Ils veulent faire payer l’autre. Lui faire mal. Se venger. Mais ce plaisir-là est un poison. Il détruit celui qui l’éprouve. La vengeance ne guérit rien. Elle ravage. Elle laisse vide. Et pourtant, le monde fonce tête baissée dedans. Encore. Encore. Encore. Parce qu’il n’y a pas de mémoire. Pas de transmission. Juste des cycles de haine.

La Fuite : Une Illusion

Aller à Bali. S’éloigner. Fuir

. Ça ne sert à rien. L’ultra-conscience t’accompagne partout. Tu peux aller à l’autre bout du monde, la vérité brute t’attend au réveil. Il n’y a pas d’échappatoire. Le seul chemin, c’est l’élévation. L’aiguisement de l’esprit. La clarté totale.

Conclusion : Être Conscient, Ou Être Mort

La super conscience est un cadeau rare. Mais elle est aussi une malédiction. Voir le monde tel qu’il est, sans filtre, sans mensonge, sans confort, demande un courage monstrueux. Beaucoup préfèrent l’oubli. L’ignorance. L’insouciance. Et c’est leur droit.

Mais ceux qui veulent savoir, ceux qui veulent comprendre, doivent accepter le prix. La solitude. La douleur. L’intransigeance. Et la liberté.

Parce qu’à la fin, quand tout s’effondre, il ne reste que ça : la conscience nue.