À quoi servent nos impôts : entre foutage de gueule et réalité crue

C’est une question qu’on est en droit de se poser, surtout quand on regarde ce qu’on finance réellement en France. À quoi servent nos impôts ? Officiellement, ils sont censés assurer le bon fonctionnement de l’État, garantir les services publics, et faire tourner la machine collective. Mais dans les faits, c’est un peu plus crade, un peu plus grotesque, et beaucoup plus douloureux à encaisser quand on voit où va vraiment le pognon qu’on saigne chaque mois.

J’écris cet article depuis un coin de paradis, loin de l’Hexagone. L’air est pur, le soleil cogne comme il faut, et les gens n’ont pas le regard gris de ceux qui survivent à coups de crédits et de promesses d’État. Ici, je respire, je vis, pendant que d’autres en France rament, bossent et payent. Et pour quoi ? Pour financer un cirque permanent que je vais te détailler sans langue de bois.

À quoi servent nos impôts ? Petit inventaire du foutoir

1. Les dîners de luxe des rois modernes

La première chose que tu finances quand tu paies tes impôts, ce sont les festins royaux. Des dîners somptueux, servis à la louche pour les puissants. Langoustes, caviar, champagne millésimé, petits fours en or massif – on régale les élus, les ministres, les copains, les influenceurs du pouvoir. Tout ça payé par toi, contribuable anonyme.

Et si t’as encore un doute, regarde les menus des banquets organisés à l’Élysée ou à Matignon. On a quitté la monarchie depuis belle lurette, mais les habitudes, elles, sont restées. Le contribuable paye, les rois modernes se baffrent.

2. Les vacances tout frais payés de la clique

Quand une délégation de plusieurs centaines de personnes se barre au Maroc ou ailleurs, en Falcon, Airbus, première classe, hôtels cinq étoiles… qui aligne les billets ? Toi. Et c’est pas juste quelques politiques. C’est des sportifs, des stars, des “partenaires” divers qui n’ont rien à foutre là mais qui viennent gratter la gamelle.

Des millions cramés dans des séjours de luxe pendant que les caisses de l’État sont vides, qu’on est en faillite virtuelle, et que toi, tu dois justifier chaque centime si tu veux produire votre déclaration de revenus sans te faire redresser.

3. Les guerres qui ne sont pas les tiennes

Autre ligne budgétaire bien juteuse : les guerres. Pas celles qui nous concernent directement. Non. On parle de conflits en Syrie, en Libye, en Ukraine, au Mali, en Israël… Peu importe si c’est loin, peu importe si t’en as rien à foutre. La France veut sa place sur la scène géopolitique, et pour ça, elle met la main à la poche. Enfin… ta poche. Des milliards qui partent en fumée pour des missiles, des bases, des soldats. Pendant ce temps-là, les hôpitaux ferment, les profs fuient l’Éducation nationale, et toi, tu râmes.

4. Les aides pour ceux qui ne veulent pas taffer

Tu finances aussi ce qu’on appelle pudiquement la solidarité nationale. En gros, tu bosses pour que d’autres glandent. Des allocs à gogo : APL, RSA, CMU, prime d’activité… la totale. Pas pour ceux qui en ont vraiment besoin, non. Mais pour ceux qui ont pigé comment trafiquer le système. Ceux qu’on voit flâner toute la journée, qui partent en vacances plus souvent que toi, et qui touchent plus en cumulant les aides qu’un SMICard à temps plein. Et toi, tu payes.

Voilà à quoi servent tes impôts, encore une fois.

5. Les faux fous à l’étranger

Tu savais que tu finances aussi des mecs qui font semblant d’être fous pour toucher une rente ? 1700 balles par mois parce qu’un type a réussi à se faire passer pour cinglé. Et pendant ce temps, il vit à Bali, au calme, au soleil, entre deux cocktails, pendant que les psychiatres en France valident son dossier une fois l’an. Tranquille.

6. Le système de soins des clandestins

Autre dépense bien planquée : les soins gratuits pour les personnes en situation irrégulière. Tu traverses illégalement la frontière ? T’as droit à un suivi médical, des opérations, des traitements. Gratuitement. Grâce à qui ? Aux cotisations des braves gens, bien sûr. T’as cotisé toute ta vie ? T’attendras 6 mois pour une IRM. T’arrives sans papiers ? C’est open bar. Voilà encore à quoi servent tes impôts.

7. La justice pour les tarés récidivistes

T’as déjà vu le système judiciaire en France ? Un cirque. Un mec commet un crime ignoble, fait un an, ressort. Recommence. Ressort. Recommence. Et à chaque fois : procès, juges, avocats, psychiatres, cellules, bracelets électroniques… Tout ça coûte une fortune. Et toi, tu raques pour que ces types continuent leur petit manège judiciaire.

8. Les députés qui brassent du vent

On paye des centaines de députés pour qu’ils déposent des propositions de loi inutiles, farfelues, qui ne passent jamais. 95 % sont rejetées. La plupart sont mal rédigées, écrites à l’arrache. On dirait des posts de pseudo-influenceurs qui veulent faire le buzz. Pendant ce temps, les vrais problèmes restent sous le tapis. Et à quoi servent nos impôts ici ? À engraisser des planqués qui ne foutent rien.

9. Le service public… ou ce qu’il en reste

La Poste : tu payes pour attendre 2 heures debout pour envoyer une lettre. Les hôpitaux : tu payes pour avoir le droit de crever dans un couloir faute de place. L’école publique : tu finances un système où ton gamin apprend à ne pas savoir lire, mais à “choisir son genre”. Limpôt sur le revenu ne sert pas à offrir un avenir meilleur, mais à entretenir une machine rouillée et inefficace.

10. La dette que tu n’as pas contractée

Une bonne partie de ce que tu verses part direct pour rembourser une dette colossale. Une dette que t’as pas signée. Résultat d’années de mauvaise gestion, de budgets en déficit chronique. Et toi, tu payes pour les erreurs des autres. Et tes enfants paieront aussi. Et leurs enfants. Génial, non ?

11. Les radars et les ralentisseurs

Encore une belle arnaque : les radars automatiques et les ralentisseurs. Personne ne sait exactement où va l’argent récolté. Officiellement, c’est pour “la sécurité routière”. En vrai, c’est une pompe à fric pour piéger le citoyen. Tu veux rouler ? Tu payes. Tu veux râler ? T’as pas le droit.

12. L’aide internationale pour des pays inconnus

On envoie des milliards à des pays dont t’as jamais entendu parler. Des États qui truquent leurs comptes, qui détournent les aides, et qui nous crachent dessus à la première occasion. Et toi, tu continues à payer. Pologne, Roumanie, Hongrie, Grèce… Des pays que tu visiteras jamais. Mais que tu finances tous les ans. Et c’est ça, la solidarité européenne.

13. L’agriculture de la concurrence

Avec la PAC (politique agricole commune), on subventionne des agriculteurs étrangers qui utilisent des produits interdits chez nous. Résultat : ils produisent pour moins cher, inondent le marché, et nos agriculteurs crèvent. Toi, tu payes pour ça. Belle logique.

14. Les médias aux ordres

Une autre blague ? Les subventions aux journaux et aux chaînes télé. Tous contrôlés par les mêmes milliardaires. Tous subventionnés par l’État. Donc par toi. Et tu t’étonnes que l’info soit biaisée ? C’est toi qui finances ta propre propagande.

15. Les services publics en ruine

Tu finances aussi un système éducatif qui fabrique des illettrés à la chaîne. T’as le droit de scolariser tes enfants dans une école publique où on leur apprend des remises en cause existentielles du type “Suis-je un garçon ou une fille ?” dès 4 ans. L’orthographe, la grammaire, les maths ? Oubliés. Résultat : une génération de gamins désorientés, incapables de lire correctement un texte simple ou de faire une règle de trois. Et pendant ce temps, tu craches des milliers d’euros par an, directe ou indirectement, pour entretenir cette machine à abrutir.

Alors à quoi servent nos impôts, si ce n’est à créer un système où l’échec est organisé, financé et renouvelé chaque année avec des programmes toujours plus vides de sens ?

16. Les routes, les ronds-points et les chantiers absurdes

On pourrait penser que les impôts servent au moins à améliorer les infrastructures. Mais là encore, c’est du grand n’importe quoi. Combien de ronds-points construits dans des endroits déserts ? Combien de bâtiments publics neufs rasés puis reconstruits au lieu d’être rénovés ? C’est simple : on gaspille parce qu’on peut. Parce que ce n’est pas leur fric, c’est le tien. Et comme personne ne demande vraiment de comptes, la gabegie continue.

17. L’hôpital : un mouroir aux frais du contribuable

Tu veux te faire soigner ? Prends ton mal en patience, et espère que tu ne sois pas mort avant de voir un médecin. Les urgences débordent, les couloirs sont transformés en dortoirs de fortune, les soignants sont épuisés, les lits manquent, les médicaments aussi. Et pendant ce temps-là, l’argent file dans les strates administratives, dans les ARS, dans les audits, dans des consultants payés à prix d’or pour pondre des PowerPoints inutiles.

Un hôpital comme celui d’Édouard-Herriot à Lyon, par exemple, ressemble à un décor de film d’après-guerre. Rouille, fuites, matériel défectueux. Et toi, tu payes pour ça. Tu payes pour crever dans un système qui a cessé de fonctionner depuis longtemps.

18. Le poids des générations passées

L’État français, c’est un héritage piégé. Une dette monumentale accumulée par des décennies de promesses non financées, de plans sociaux ruineux, de réformes avortées. Et maintenant que la machine est foutue, c’est à toi de payer. Et si tu crois que tu vas t’en sortir, attends de voir ce qu’on réserve à tes enfants. Une pression fiscale toujours plus lourde, pour un service public de plus en plus merdique.

Tu veux savoir à quoi servent nos impôts ? À entretenir une dette qui n’en finit pas, à rembourser des intérêts sur de l’argent qu’on n’a jamais eu. Et pendant ce temps, les gouvernements successifs se passent la patate chaude.

19. La résignation comme système

Au fond, ce qu’on finance surtout, c’est l’entretien d’un système qui broie l’énergie de ceux qui produisent et qui récompense ceux qui exploitent les failles. Un pays où il vaut mieux être assisté que productif, où les efforts sont punis, et où le travail est taxé jusqu’à l’épuisement. On paye, toujours plus. Et on ne reçoit rien, ou si peu.

Un pays où à quoi servent nos impôts est devenu un tabou, une insulte presque, tant se poser cette requette revient à dénoncer la supercherie.

L’exil comme ultime solution ?

Tu crois que c’est exagéré ? Que j’en rajoute ? Regarde autour de toi. Tu ne connais aucun ami ou collègue qui a fui le pays ? Aucun entrepreneur qui s’est barré à Lisbonne, à Dubaï, à Singapour ? Crois-moi, ils ne sont pas partis pour le soleil ou les mojitos. Ils sont partis parce qu’ils en avaient marre de financer un État qui les méprise, les matraque et les traite comme des tiroirs-caisses.

Tu veux vivre mieux ? Tu veux voir ce que c’est que des impôts qui servent à quelque chose ? Va à Singapour, Dubaï, ou même en Suisse. Les routes y sont parfaites, les hôpitaux sont dignes, les administrations fonctionnent, et on ne t’écrase pas pour chaque euro gagné.

Et pourtant, les taux d’imposition y sont ridicules comparés à la France. Moins tu payes, plus ça fonctionne. Étrange, non ? En fait, pas tant que ça. Parce que là-bas, ils savent gérer. Là-bas, on ne se gave pas sur ton dos.

Le vrai scandale : on a cessé de croire au bien commun

Le problème, ce n’est pas l’impôt en soi. Tout le monde sait que les routes, les écoles, la santé publique ont un coût. Le souci, c’est le détournement du sens. L’impôt, autrefois outil de solidarité, est devenu un instrument de racket. Une ponction sans retour.

Il ne s’agit plus de pondre votre déclaration de revenus avec fierté, de contribuer à la grandeur du pays, à sa prospérité collective. Il s’agit de survivre dans un système où plus tu donnes, moins tu reçois. Où ceux qui devraient montrer l’exemple se gavent pendant que toi, tu comptes les centimes à la pompe ou au supermarché.

Voilà à quoi servent tes impôts dans la réalité brute, sans vernis et sans hypocrisie.

Ce qu’il te reste à faire

Tu as deux options. La première, c’est d’accepter. Tu continues à te lever, à bosser, à payer, à te faire tondre. Tu râles dans ton coin, et tu rentres dans le rang.

La deuxième, c’est d’ouvrir les yeux. De remettre en cause ce système pourri jusqu’à l’os. Peut-être même de partir, si tu en as les moyens, pour ne plus être complice malgré toi de ce désastre national.

Parce qu’en l’état, poser la simple remise en cause d’à quoi servent tes impôts, c’est déjà un acte de rébellion. Et il est peut-être temps de se rebeller, non ?

Conclusion

Ce n’est pas un appel à l’évasion fiscale. Ce n’est pas non plus un manifeste anarchiste. C’est juste un constat. Froid. Réaliste. Dérangeant, peut-être, mais nécessaire.

Tu as le droit de savoir à quoi servent tes impôts. Tu as le droit de ne plus te faire enfumer. Tu as le droit de vouloir que ton argent serve à autre chose qu’à entretenir une caste de parasites, une dette sans fin, et une administration incapable.

Et si l’État continue à faire la sourde oreille, alors ce sera aux citoyens de hurler plus fort. Ou de partir en silence.

Si tu veux en discuter, viens partager ton point de vue. Pas besoin d’être d’accord avec tout. Mais ne reste pas dans l’ignorance. Le réveil fiscal, c’est maintenant.

À quoi servent tes impôts ? Maintenant, tu sais.