
Expatrié un jour, nomade pour toujours : Réflexions crues sur l’expat life
L’appel viscéral du départ
Il y a une vérité brutale à admettre : tout le monde n’est pas fait pour rester au même endroit. Certains naissent avec un feu dans le ventre, un rejet quasi biologique de la sédentarité. Pour ces gens-là, rester ancré, c’est pourrir lentement dans une cage dorée. L’expat life n’est pas un choix marketing ou une lubie de bourgeois en quête d’exotisme Instagrammable — c’est un besoin viscéral, presque animal.
On ne grandit pas toujours dans un environnement qui prépare à cette réalité. La plupart des familles sont sédentaires. On naît dans un lotissement, on rêve du pavillon avec jardin, on fantasme sur la résidence principale avec cuisine ouverte et assurance habitation. Le modèle est clair : tu t’installes, tu t’endettes, tu restes. Et pourtant, certains ressentent très tôt que ce modèle n’est pas fait pour eux. Qu’ils veulent, qu’ils doivent partir.
L’idée de « chez soi » devient floue. Est-ce le lieu de naissance ? La maison d’enfance ? Ou juste un point de passage ? Quand tu nais en banlieue parisienne et que tes vacances se limitent à quelques semaines dans le sud, tu commences par rêver petit : Paris, peut-être. Puis tu te rends compte que même Paris, ce n’est pas ça. Trop bruyant, trop gris, trop oppressant. Alors tu pars encore plus loin. Tu t’enfuis, non pas pour fuir quelque chose, mais pour aller vers quelque chose de plus vaste. L’inconnu devient une promesse.
La désédentarisation : une claque dans la gueule du système
Quitter le modèle sédentaire, c’est littéralement foutre un coup de pied dans la fourmilière sociale. Toute la structure est pensée pour que tu restes à ta place. Une maison, un boulot, un crédit, une mutuelle. Une prison aux murs invisibles, mais bien réels. L’expatriation, surtout dans sa version la plus extrême — celle du nomadisme perpétuel — vient foutre tout ce système en l’air.
Ce n’est pas simple de se désédentariser. C’est un processus long, douloureux parfois. On te répète que tu dois t’installer, te poser, fonder une famille, avoir « tes murs ». Mais quand tu ouvres les yeux, tu réalises que tu payes une taxe foncière chaque année pour avoir le droit d’habiter chez toi. Tu réalises qu’avec un peu d’argent et une bonne connexion Wi-Fi, tu peux dormir partout dans le monde, réserver une villa à Bali ou un appartement à Medellín en un clic. Et que, fondamentalement, le monde entier devient ta maison.
Ce sentiment de liberté, il est vertigineux. Il est aussi terrifiant pour ceux qui ne l’ont jamais ressenti. La plupart s’y refusent. Ils préfèrent rester dans leur cage, par peur du vide, par peur de l’inconnu. Mais une fois que tu y as goûté, c’est fini. Tu ne peux plus revenir en arrière. Tu comprends que l’expat life, c’est bien plus qu’un statut administratif : c’est une façon de vivre, de penser, de respirer.
La quête sans fin : l’herbe est toujours plus verte ailleurs
Partout où tu vas, tu cherches. Tu cherches mieux. Tu crois l’avoir trouvé, puis la routine s’installe, et tu repars. Ce n’est pas que tu n’es jamais satisfait, c’est que tu as compris une vérité simple : le bonheur ne vient pas de l’endroit, mais du mouvement. C’est le changement, l’inattendu, le dépaysement qui te rend vivant.
Alors tu bouges. Tous les 15 jours, tous les mois. Tu changes de ville, de pays, de continent. Tu explores, tu t’imprègnes, puis tu files. Tu te fous des racines, tu veux des ailes. Tu reviens parfois à un point fixe — une base, comme Sanur ou ailleurs — mais tu sais que tu ne resteras pas. Tu y respires un temps, puis l’appel repart.
Beaucoup ne comprennent pas cette soif de mouvement. Ils te disent : « Mais tu vas t’arrêter où, un jour ? » Et toi tu sais : tu t’arrêteras quand ton corps ne pourra plus suivre. Pas avant. Car sinon, tu meurs à petit feu.
L’illusion de la stabilité
Ceux qui restent au même endroit toute leur vie ne comprennent pas ce qu’ils ratent. Ils vont dans le même restaurant, commandent la même chose, parlent aux mêmes gens. Ils croient avoir choisi leur vie, alors qu’ils n’ont jamais vraiment vu ce qu’il y avait ailleurs. Ils ignorent ce qu’ils ne savent pas. Et c’est ça, le plus triste.
Un type qui vit à Bali depuis des années sans jamais avoir quitté Canggu, il ne connaît pas Bali. Il connaît un quartier blindé de touristes et d’influenceurs. Il critique un pays entier basé sur 1 % de son territoire. Il n’a pas exploré le nord, l’ouest, les montagnes, les lacs. Il n’a pas vu la vraie île. Il n’a pas bougé, donc il ne sait pas. Et pourtant, il parle, il juge, il décide. Le monde est plein de gens comme ça.
L’expat life n’est pas un simple changement de décor. C’est une façon d’éclater tes repères mentaux, de te confronter à des réalités différentes, à des spiritualités inconnues, à des métiers absurdes — comme l’arroseur de sable ou le balayeur de plage. Ces trucs qui te font buguer pendant des jours, parce qu’ils sont inconcevables dans ton cadre culturel d’origine. Et c’est précisément pour ça qu’ils sont précieux.
Tu ne remets pas en question ta réalité tant que tu n’as pas vu une autre. Tant que tu n’as pas entendu d’autres langues, goûté d’autres cuisines, respiré d’autres odeurs. Et ce processus, il est addictif. Il change ta vision du monde à jamais.
L’expérience contre l’ignorance
L’un des effets les plus puissants de la vie à l’étranger, c’est qu’elle te force à dézinguer tes croyances. Toutes ces conneries qu’on t’a inculquées à l’école, dans ta famille, dans ton pays, elles volent en éclats. Tu te rends compte qu’il n’y a pas une vérité, mais des vérités. Et que les gens vivent différemment sans que ce soit forcément mieux ou pire.
Tu réalises que l’attachement aux choses, aux gens, aux lieux, c’est souvent un biais cognitif. Une illusion confortable. Tu peux aimer sans posséder. Tu peux apprécier sans t’accrocher. Et ça, c’est libérateur.
Quand t’as jamais goûté autre chose, tu penses que Micheline du Cantal, c’est la femme parfaite. Parce que t’as rien vu d’autre. Et c’est pareil pour le reste. Si tu n’as jamais vécu ailleurs, comment peux-tu croire que ton pays est le plus beau du monde ? Parce qu’on te l’a dit ? Parce que tu n’as pas vu ce qu’il y a à comparer ?
C’est triste, cette ignorance satisfaite. C’est même violent. Combien de femmes, dans certains pays, vivent leur première expérience sexuelle le jour de leur mariage ? Aucune comparaison possible. Aucune liberté. Aucun choix. C’est pareil avec la vie. Ceux qui ne sortent jamais de leur pays, de leur région, de leur quartier, n’ont jamais choisi leur vie. Ils l’ont acceptée par défaut.
Les limites du nomadisme absolu
Bien sûr, ce mode de vie n’est pas pour tout le monde. Il est exigeant. Il te prive de stabilité, de racines, de routine. Il t’oblige à être adaptable, résilient, mobile. Et surtout, il te met face à toi-même, constamment. Tu ne peux pas te planquer derrière les excuses habituelles. Tu es seul avec tes choix, tes découvertes, tes erreurs.
Mais pour ceux qui ont ce feu en eux, cette soif d’expériences, cette allergie au confort figé, il n’y a pas d’alternative. La sédentarité est une prison. Le monde est vaste, riche, déroutant. Et il mérite d’être exploré. Pas juste en touriste. En profondeur. Avec le cul dans les bus locaux, les repas chez l’habitant, les galères administratives, les coups de cœur et les désillusions. Parce que ce livre de vie n’a de valeur que si tu l’écris avec ton sang, pas avec des cartes postales.
Conclusion : Expat, pour toujours
Alors, expat un jour, expat toujours ? Oui. Mille fois oui. Pas par obligation. Par nature. Parce que certains ne peuvent pas rester enfermés. Parce qu’ils ont besoin de bouger, de découvrir, de se confronter. Parce qu’ils ont compris que l’expat life n’est pas une phase, mais une façon d’être au monde.
Ceux qui cherchent la « meilleure ville », le paradis sur Terre, doivent comprendre une chose : il n’existe pas. L’herbe est toujours plus verte ailleurs, parce que le mouvement est plus vivant que la stagnation. Le bonheur ne se trouve pas dans un
endroit fixe, mais dans la richesse des expériences. Dans la liberté de choisir. Et dans la lucidité de savoir que tout est temporaire.
Certaines des villes les plus conviviales ne sont peut-être pas les plus confortables. Et inversement. Ce n’est pas une question de confort, c’est une question de vibration. Est-ce que tu vibres encore là où tu es ? Sinon, pars.
L’expatriation, ce n’est pas fuir. C’est chercher. Et parfois, ne jamais trouver. Mais le voyage en lui-même en vaut la peine. Comme l’écrit si bien une autrice dans wife happy life the journey of a serial expat, il ne s’agit pas de stabilité mais d’alignement avec soi-même.
En fin de compte, ce mode de vie demande du courage. De l’audace. Et une capacité à tout remettre en question. Mais pour ceux qui l’embrassent pleinement, il offre une richesse que rien ne peut égaler. Une intensité de vie, une clarté mentale, une ouverture au monde.
Ceux-là ne reviendront jamais en arrière. Parce qu’ils savent. Parce qu’ils ont vu. Parce qu’ils vivent, vraiment.
Expat life n’est pas une simple transition. C’est une révolution intérieure.
Et cette révolution, une fois enclenchée, ne s’arrête jamais.
L'Enrichissement Pour TOUS - Sébastien de Stratégie Liberté
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