Peut-on acheter la tendresse ? Combien cela coûte ? L'affection veut dire quoi

Peut‑on vraiment acheter la tendresse ? Combien ça coûte, bordel ? Est‑ce que la tendresse, c’est un truc qu’on peut monnayer, troquer, louer ? Voilà la putain de question du jour. On va la creuser. On va pas se mentir, c’est sale, c’est cru, mais c’est honnête. Et je vais pas te mâcher les mots.

Le décor pour poser la merde

Imagine une plage de surf, un coin paumé du sud‑ouest de Bali, Cuta Beach, sable fin, vagues correctes pour débuter, pour apprendre à choper sa planche. Si t’es déjà bon, tu files vers Houatou. Le matin, vers 10h40, surfer, louer une planche, prendre un cours, tout ça. Il y a du monde : c’est devenu célèbre. Tu viens mater la mer, écouter les vagues, t’imprégner du bord. Le soir, le coucher de soleil : couleur de ciel de ouf, lumière ouest éclatée, les teintes magiques. Et dans ce délire, on s’est posé une putain de question : acheter la tendresse, ça signifie quoi. On va s’approcher du truc.

Le foutu commentaire qui provoque

Quelqu’un a balancé un commentaire du style :

« Entre un couple traditionnel où la femme reste à la maison et des gens seuls qui se paluchent devant des pornos il y a un juste milieu quand même. Être un couple plus ou moins moderne, tu penses que la relation humaine avec une femme n’a aucun intérêt ? »

Tu vois le ton : le mec dit que j’ai jamais parlé de tendresse et d’affection que peuvent apporter les femmes. Où trouve‑t‑on ça dans ta vie ? Tu n’en as pas besoin. Où est la tendresse ?

L’explication brute (et nécessitée)

Ok, on va pas tourner autour. L’affection, c’est une émotion. On ressent l’affection. On ressent des choses. On ressent la colère, la haine, la jalousie, le désir, le plaisir, la tendresse. Et la tendresse entre dans le lot : une émotion comme les autres. L’idée que les plaisirs du corps, les émotions dites “sensuelles”, les émoi physiques, posent problème dans un monde puritain occidental, voilà ce que c’est : une putain d’hypocrisie.

Quand je dis l’affection veut dire quoi, je parle de cette capacité à ressentir une émotion de douceur, de câlin, de contact, de partage, de tendresse. Et je répète : l’affection veut dire quoi dès qu’on veut nommer ce truc qui fait qu’on s’adoucit. On ne sait pas toujours ce que ça coûte. On ne sait pas toujours ce qu’on paye. On croit que ça arrive naturellement, que c’est gratuit. Mais non : l’émotion, même la tendresse, a un prix.

L’émotion, la tendresse, ça se paye

Oui, oui, je le dis : la tendresse s’achète. On peut acheter des émotions. On peut acheter des instants ou des minutes de tendresse. On peut payer quelqu’un pour avoir une compagnie tendre, câline, douce. On peut se payer un package émotionnel : désir + tendresse + acceptation + petite jalousie, frustration, tout ça dans le lot. Quand t’es en couple, dès le début, tu payes ce package, même si t’en es pas conscient. Tu payes le désir, tu payes la séduction. Tu payes les émotions qu’on appelle positives. Et tu payes aussi les négatives comme la jalousie, la frustration. Parce qu’elles font partie du lot.

Et souvent, ce que tu appelles “gratuit” est en réalité incorporé dans le deal relationnel. Le deal qui dit : je te séduis, tu me donnes de l’attention, tu me donnes de la tendresse, je te donne de l’engagement, je te donne présence, appuie, contact. Mais tout ça est une transaction émotionnelle, implicite, floue, mais transaction quand même.

Quand je pose l’affection veut dire quoi, c’est pour te forcer à envisager l’affection comme marchandise emotionnelle potentielle. Elle peut venir gratuitement, mais souvent on la prend pour acquise, on l’évalue pas, on la paye à sa manière.

GFE, « girlfriend experience », la tendresse tarifée

Dans certaines contrées, en Asie notamment, y’a ce qu’on appelle la GFE, “girlfriend experience”. C’est un service où une femme se comporte comme une petite amie : tendresse, câlins, douceur, marques d’affection, conversation intime, tout le tralala. Elle feint ou donne ce rôle de copine, mais souvent c’est un boulot. C’est un jeu. C’est un prix à payer si t’acceptes le deal.

Ce qui veut dire que la tendresse, dans ce modèle, s’achète directement. On paye pour les instants doux, pour qu’elle soit tendre comme elle le serait au début d’une vraie relation. L’affection est produite sous contrat tacite : “je te donne une part de tendresse, tu me donnes de l’argent, de l’attention, du prestige”, etc. Là, l’affection veut dire quoi ? Ca veut dire “je paye pour qu’on m’accorde ce temps d’émotion, ce contact, cette chaleur”, même si c’est marchand.

Et oui, il y a des gens qui préfèrent ça. Parce que c’est simple, parce que c’est clair, parce que c’est contrôlé. Tu sais ce que tu reçois. Tu sais ce que tu paies. Ce n’est pas du “tout gratuit”.

Dans le couple “normal” aussi : achat implicite

Mais ce n’est pas que GFE ou short time. Dans les couples dits “normaux”, y’a des achats émotionnels implicites. On ne va pas à l’hôtel, on ne sort pas, on ne passe pas plus de temps, on ne cuisine pas, on ne fait pas de petites attentions, on ne se touche pas, on ne fait pas l’amour. Vous pensez que c’est spontané ? Non. C’est investi. C’est un coût : physique, mental, économique parfois (sorties, cadeaux). Tous ces trucs, ce sont les frais qu’on paye pour maintenir tendresse et affection.

Mais souvent ça disparaît. Quand l’engagement est acquis – mariage, enfant, cohabitation – beaucoup relâchent la pression du “plaire”, du “séduire”. La tendresse baisse, devient rare. Ce qu’on payait au début devient acquis. Et quand ça devient acquis, on y croit gratuit. Et pourtant, l’effort est toujours là, mais invisible. Et quand il n’est plus fait, la tendresse meurt.

Quand tu regardes : dans des couples de 10‑15 ans, t’observes souvent ça : chacun collé à son téléphone, chacun dans son espace, aucun geste, aucun câlin. Sauf peut‑être le soir devant la télé. Mais si on compte les minutes de tendresse, ce sera très peu. Ce qui veut dire : t’as arrosé ton capital au début, mais t’as pas cultivé. Et l’affection, elle coûte à maintenir. Tu dois investir. Encore.

C’est dans cette optique qu’on peut se demander : l’affection veut dire quoi dans un couple ? Quel investissement ? Combien de minutes ? Quelle énergie ? Quelle volonté ? C’est pas juste un truc spontané, c’est un effort.

Malentendus sur “amour” vs “affection”

Ici, je dois poser un truc : beaucoup confondent tendresse, affection, amour. Pour certains, affection = amour. Pour d’autres, affection est la partie douce, l’amour englobe le reste. Tu veux que je te balance la “différence entre amour et affection” ? Voilà :

• L’amour, c’est un concept plus large, plus profond, plus engagé.

• L’affection, c’est la douceur, la tendresse, le contact, la chaleur émotionnelle.

Mais ce n’est pas toujours égal. Tu peux aimer sans grande affection. Tu peux avoir de l’affection sans amour. Tu peux payer pour de l’affection sans amour. C’est ça qu’il faut pas louper.

Parfois, tu entends “quelle est la différence entre” affection et désir, ou affection et utilité, ou affection et besoin de validation. C’est là que la vérité crue se pose : les gens veulent de l’affection pour combler un manque, pour se sentir humain, exister. Parfois juste pour sentir qu’ils comptent. Et souvent ça coûte.

Exemples crades, pour comprendre

Y’a une histoire à Singapour : un gars très riche, il a mis enceinte une infirmière, elle voulait se marier à cause de sa religion, du respect, etc. Mariage, enfant. Après l’enfant, plus rien. Elle a dit au mec “on ne fera plus jamais l’amour”. Comme si la tendresse se retirait une fois que le deal est consommé. Comme si la tendresse était la récompense, non le ciment. Et quand le but est atteint (mariage, enfant, ce qu’elle voulait), elle retire la tendresse. C’est une punition, un signal. Et ça montre que dans certains départs, la tendresse est un supplément, une promesse, un appât.

Y’a un autre exemple : une fille en short time, ici à Bali, en Thaïlande, qui offre beaucoup d’affection, de tendresse, dans l’espoir de devenir sponsor, d’obtenir un contrat implicite. Les gestes doux, les préliminaires, les attentions, les domiciles, les repas, tout ça en échange d’un certain “FR” (financement, ressources financières). Et souvent, petit à petit, quand le mec “arrête de payer” – en argent, ou en attention, ou en effort – la tendresse s’évapore. L’affection disparaît. Et il ne reste que le vide.

L’affection comme moyen de séduction

Tu rencontres une fille, elle sourit beaucoup les premières secondes, elle est joviale, ouverte. Tu sens la chaleur, tu sens un potentiel de tendresse. C’est comme si elle t’offre un billet d’entrée : “je peux être douce”. Tu investis. Tu réponds. Tu donnes du temps, de l’attention. Elle continue tant que ça l’arrange, tant que tu montres que tu veux. Si tu flanches, que tu réponds moins, que ça baisse, elle devient froide. L’affection peut être conditionnelle. Elle s’achète (dans le sens : tu dois donner pour recevoir), même dans les relations qui prétendent être naturelles.

L’affection veut dire quoi : répétition pour faire mal entendre

Je le dis encore et encore : l’affection veut dire quoi quand on parle d’émotion que l’on croit gratuite, spontanée, naturelle ? Ça veut dire : chaleur, contact, douceur, tendresse, petit geste, mot gentil, regard complice, sourire vrai. Ces trucs. Quand ces trucs s’achètent, quand ils dépendent d’un effort ou d’une transaction (offensée ou implicite), ils coûtent. L’affection en est le produit, le cadeau, mais le cadeau payé.

Tu vas me dire : “oui mais dans un couple sincère, les gestes viennent naturellement”. Peut‑être. Mais l’habitude, la routine, le confort tuent l’effort. Le désir, la nouveauté, la séduction déclenchent la tendresse. Une fois que t’es dans le confort, t’as plus l’urgence. Et l’affection baisse. Et toi, t’as pas prévu que ça coûte de la maintenir.

Le concept philosophique et linguistique

Avant d’aller plus loin, il faut poser quelques définitions (malgré le sale mot) :

• Regarde la définition de affection : affection, c’est l’état d’âme dans lequel on éprouve de la bienveillance, de la tendresse, de l’attachement, du plaisir à être proche. Dans ce sens, c’est une émotion, mais aussi un besoin.

• Si tu veux un cadre plus académique, tu pourrais aller consulter l’académie e édition de textes philosophiques ou psychologiques, mais ici on s’en fout des manuels, on parle vécu.

Coût, argent, temps : paramètres

Qu’est-ce que ça coûte, bordel ? Pas juste en argent. Temps, énergie, disponibilité, volonté, sacrifice. Tu dois payer :

1. Du temps : sortir, appeler, voyager, être présent.

2. De l’attention : écouter, être attentif aux humeurs, aux désirs, aux besoins.

3. De l’effort : cuisiner, faire plaisir, toucher, embrasser, faire l’amour, caresser.

4. De l’investissement mental : retenir ce que l’autre aime, ce qu’elle veut, ce qu’elle déteste.

5. De la constance.

Si tu zappes un de ces trucs, la tendresse partira. Et ça, c’est le coût invisible que beaucoup ignorent. On croit que la tendresse est un attribut, comme la couleur des yeux, comme si c’était gravé dans le marbre dès le début. Mais non : elle est cultivée.

La transaction implicite

Dans les rapports humains, y’a des transactions implicites. Tu fais des trucs pour qu’on t’en fasse en retour. Tu offres des cadeaux, tu offres ta disponibilité, tu offres des mots doux, tu offres du soutien. Et tu attends de la tendresse, de l’affection. Ou tu investis l’argent. Ou tu donnes des marques de pouvoir ou de soutien. En échange, tu reçois de l’affection.

Quand ces transactions sont claires, comme dans le cadre d’une GFE, ou d’un arrangement financier, d’un sponsor, c’est explicite. Mais souvent c’est implicite, non formulé, invisibilisé. Et tu te fais avoir : parce que tu donnes, mais tu reçois moins qu’au début, ou tu perds.

Est‑ce que tout se paye ? Oui.

Tu peux calculer le coût d’une minute de tendresse. Tu peux calculer le coût d’une pilule de tendresse, si tu veux. Compare ce que tu offres à ce que tu reçois. Tu prends ton temps, tu comptes les minutes, les gestes, les attentions. Tu comptes ce que t’as dépensé physiquement, émotionnellement, financièrement. Divise, estime. Tu verras : ce truc qu’on appelle tendresse a un prix. Et pour ceux qui disent “mais dans un couple c’est sincère, ce n’est pas un service”, je dis : la sincérité ne supprime pas le coût. On paie tout, même avec sincérité. On paie avec présence, avec gestes, avec constance.

Résumé : ce que j’ai observé

• Au début, les femmes, dans toutes ces situations, offrent de la tendresse gratuitement (ou en tant que “gratuit”). Ce n’est pas “acheté” officiellement, mais c’est produit dans l’espoir d’engagement.

• Quand le but est atteint (relation engagée, mariage, enfant), la tendresse disparaît. Elle se retire. Parce que le besoin de séduire n’est plus là.

• Dans des relations qui reposent sur des transactions (argent contre affection, sponsor, GFE, short time), la tendresse est présente tant que la transaction est florissante. Quand elle s’arrête, la tendresse s’arrête.

• Dans des couples de longue durée, ce qui reste souvent, ce sont la frustration, la jalousie, la colère, plus que la tendresse. Parce que l’affection, même si elle peut persister, n’est pas entretenue comme au début.

Ce que ça dit sur “l’affection veut dire quoi”

Faut se poser la question sérieusement : l’affection veut dire quoi pour toi ? Est‑ce que c’est :

• un feeling chaud, doux, câlin ?

• un contact physique, un mot gentil, un sourire ?

• juste le fait d’être écouté(e) ?

• un geste d’amour romantique ?

Et : est‑ce que tu acceptes de la payer, de l’entretenir, de l’offrir pour la recevoir ? Parce que souvent, ceux qui se plaignent “j’ai plus de tendresse” disent qu’ils l’attendent, qu’on devrait la donner naturellement. Mais donner c’est un acte. Être tendre c’est un choix. Et si tu refuses de choisir, la tendresse va crever.

Ce que beaucoup ignorent

• On ignore combien de minutes de tendresse on donne. Combien de minutes on reçoit. Parce que c’est pas compté. On croit que ça « tombe du ciel ». Mais rien ne tombe sans effort, sans coût.

• On ignore que “tendresse” n’est pas un tout ou rien. Tu peux avoir de l’affection dans certains moments, pas dans d’autres. Et l’émotion peut fluctuer.

• On croit que l’amour résout tout. Que si on aime, on aura tendresse. Mais non : affection, amour et désir sont liés mais différents. On aime, ok, mais si on ne cultive pas la tendresse, on perd le contact. Et l’amour peut devenir une coquille vide.

Ce que ça pourrait changer si on l’admettait

Si on acceptait que l’affection a un coût :

1. On deviendrait plus exigeant. On demanderait que la personne fasse un effort, soit présente, tendre.

2. On compterait nos propres gestes. On ne laisserait pas tout dépendre de l’autre. On serait acteur/trice de la tendresse.

3. On mettrait de la conscience dans les débuts. On ne se laisserait pas aveugler par la nouveauté pour croire que tout est gratuit.

4. On pourrait négocier : “je te donne ça, j’aimerais recevoir ça”. Même si ça fait pas “business”, ça met des attentes claires.

L’affection veut dire quoi : conclusion répétée

Je le redis encore : l’affection veut dire quoi dans ta vie, dans ta relation ? Est‑ce que tu peux la chiffrer ? Est‑ce que tu peux mesurer combien de temps, d’énergie, d’argent tu mets dans cette tendresse ? Est‑ce que tu peux voir si tu la reçois, ou si elle est juste promise, ou si elle disparaît ?

Si tu fais ce travail, tu verras que ce qui manque, ce qui coûte, c’est toujours l’effort. Le don quasi gratuit n’existe pas sans investissement. Et même l’amour sincère, même dans un couple “pur”, coûte : en gestes, en volonté, en persévérance.

Tribune finale : sincérité ou transaction ?

Certains crieront “non mais dans un couple sincère, il y a affection naturelle, pas besoin de payer”. Je respecte ça. Mais je dis que la sincérité, la volonté, le désir, tout ça demande qu’on prenne soin, qu’on continue de donner, qu’on continue d’être présent même quand on est fatigué, occupé. Et ce soin, c’est le coût.

L’émotion ne se maintient pas toute seule. La tendresse ne survit pas à l’ennui, à la routine, au temps si elle n’est pas entretenue. Et là où il y a abandon, désengagement, on perd plus que la tendresse : on perd le lien.

Voilà. Je t’ai donné ma vision crue, brute. On peut acheter la tendresse. On peut la troquer, la contracter, l’investir. Et l’affection veut dire quoi, ça dépend de ce qu’on accepte de payer. Si t’es prêt à payer, t’auras peut‑être plus que ce que tu crois. Si tu crois que ça tombe du ciel, tu te réveilles un jour et tu te trouves seul dans tes attentes mortes.

Je te laisse avec ça. Si tu veux, j’écris un article encore plus salé, plus précis, ou je te propose des pistes pour définir toi-même ce que l’affection veut dire quoi dans ta vie.